Hébergement à court terme: la chasse aux illégaux est ouverte à Magog
La chasse aux hébergements illégaux est ouverte à Magog alors que 24 propriétaires ont reçu un avis de la Municipalité les avisant de cesser leurs pratiques.
Comme l’explique le directeur à la direction planification et développement du territoire à la Ville de Magog, Réal Girard, ces 24 dossiers ont été ciblés puisque les propriétaires se retrouvent dans des zones où la location à court terme (moins d’un mois) est interdite. «Malheureusement pour ces personnes, leur situation est non-conforme et elle en demeura ainsi, prévient M. Girard. La seule solution est de mettre fin à leurs activités. Sans quoi, nous prendrons tous les outils à notre disposition pour que notre règlement soit respecté dont, ultimement, les tribunaux.»
Des lettres ont également été envoyées à 28 autres résidants. Ces derniers s’adonnent à la location dans des secteurs qui le permettent, mais ils ne possèdent pas toutes les autorisations requises pour opérer. Par exemple, certains ne payaient pas les taxes applicables aux pratiques commerciales ou d’autres avaient omis de s’enregistrer auprès de la Corporation de l’industrie touristique du Québec.
Finalement, 14 dossiers sont actuellement non-conformes en raison du zonage, mais la Municipalité prévoit rendre leur situation légale par des modifications réglementaires. «Ces résidences sont situées près des grands axes comme la rue Merry. Ce sont des secteurs récréotouristiques où il y a déjà une certaine activité économique. Il ne s’agit pas de quartier strictement résidentiel», précise M. Girard.
La Municipalité entend conformer ces 14 propriétés, non pas au cas par cas en modifiant le zonage, mais bien par une révision complète du plan d’urbanisme. Ce long exercice pourrait être complété en 2018. D’ici là, ces adresses seront tolérées. «C’est la première fois que la Ville de Magog s’attaque de front à ce dossier, avec une ressource qui y travaille sur une base journalière. Avec tout le travail qui a été fait, c’est difficile maintenant d’échapper à notre contrôle. Jusqu’à présent, aucune amende n’a été donnée», conclut le directeur.