Gilles Bélanger rêve d’une piscine olympique publique à la plage des Cantons de Magog
Gilles Bélanger n’est pas amer de la tournure des événements entourant le projet Divertigo. Toutefois, il se dirait «extrêmement déçu» que la Ville de Magog change la vocation de la plage des Cantons pour y exclure certaines activités, comme le souhaitent des résidants du secteur.
Gilles Bélanger voit d’un bon œil la démarche de la Municipalité de tenir une consultation publique, le 11 avril prochain, sur la révision du plan directeur des parcs et espaces verts. Une rencontre qui permettra, à l’issu des commentaires reçus, de confirmer la vocation de la plage des Cantons et déterminer les projets qui s’y intègreront.
Même s’il contribue financièrement à Divertigo, Gilles Bélanger dit parler à titre de citoyen «qui a à cœur l’avenir de Magog» en affirmant que la plage des Cantons doit rester un lieu de rassemblement pour la communauté. «C’est un des derniers points d’accès pour les familles sur le lac Memphrémagog, soutient M. Bélanger. Il faut l’aménager pour que les gens s’y réunissent et s’amusent. C’est l’endroit parfait aussi pour divertir nos jeunes puisqu’ils peuvent s’y rendre en vélo par la piste cyclable.»
Une piscine publique olympique
Si ce n’était que de lui, Gilles Bélanger réunirait toutes les aires de jeux du parc de la Baie-de-Magog à la plage des Cantons, comme le skatepark, l’Accro-Parc et les terrains de volleyball. De plus, avant même des modules semblables à Divertigo, il croit que le plus important serait l’aménagement d’une piscine de grandeur olympique (50 mètres par 25 mètres).
«Il n’y a pas de piscine publique à Magog et pourtant, il y en a dans toutes les municipalités du Québec. Dans bien des petites villes aux États-Unis, la piscine est un lieu de rassemblement. Sa grandeur olympique permettrait la tenue de compétitions et elle serait chauffée à l’énergie solaire, donc écologique. J’ajouterais un bassin moins creux dans lequel j’installerais des jeux d’eau.»
Il voit aussi l’aménagement d’une «pumptrack» qui est un parcours fermé pour les vélos composé de bosses et de virages relevés. On en retrouve un notamment à Waterloo. «C’est vrai qu’il n’y a rien à faire pour nos ados à Magog, continue-t-il. Il y a le skatepark, mais encore là, il laisse un peu à désirer selon moi. Il faut divertir nos jeunes et ils doivent le faire sans être obligés de demander un transport à papa ou maman. La plage des Cantons m’apparaît l’endroit parfait.»