Gilles Beaucage réalise un rêve en achetant le Club de golf Venise

AFFAIRES. Devenir propriétaire et développer le Club de golf Venise, tel était et sera le rêve de l’homme d’affaires estrien, Gilles Beaucage, qui prend la relève de Paul Brouillard à la tête de cette entreprise.

Ce propriétaire de Magog Ford, Précision Acura et Sherbrooke Mitsubishi avait manifesté son intérêt il y a une douzaine d’années, mais les négociations avec le fondateur de Venise, Paul Brouillard, s’étaient intensifiées depuis trois ans. «J’étais prêt. Je n’attendais que son signal», explique M. Beaucage.

Bientôt âgé de 95 ans. Paul Brouillard précise qu’une récente maladie a précipité sa décision de vendre son «bébé» qu’il a lui-même créé, dessiné et dirigé pendant 43 ans. «Je suis heureux de vendre à M. Beaucage, un homme de seulement 58 ans», rigole-t-il.

Pour sa part, le nouveau propriétaire se réjouit d’acheter une entreprise associée à un sport qu’il aime. «De plus, je pourrai m’occuper du Club pendant ma retraite», lance-t-il.

À court terme, Gilles Beaucage entend poursuivre les opérations sur les deux terrains de golf, tout en améliorant certains aspects de la propriété.

À plus long terme, sur un horizon de 5-10 ans, il aimerait rentabiliser ses investissements en construisant des maisons jumelées sur un des 18 trous. «Ces logements seront destinés à monsieur et madame tout le monde, dit-il. Des gens qui apprécient la nature et le golf, et qui ne souhaitent pas se compliquer la vie avec l’entretien de leur maison. Ce sera probablement du côté du terrain plus récent, le Sherbrooke.»

La construction d’un nouveau «club house» est aussi dans la mire de Gilles Beaucage. «Construit il y a quatre décennies, le bâtiment d’accueil actuel n’est plus au goût du jour. Je le vois davantage en hauteur pour admirer le Mont-Orford et le lac Magog», prépare-t-il.

S’ajoutent un possible centre de congrès, un hôtel et un spa pour attirer une clientèle de l’extérieur de la région.

Le nombre de portes et de chambres, les plans, les sommes à investir et l’échéancier demeurent indéterminés. Il est également trop tôt pour parler zonage avec les Municipalités concernées, soit Magog et Sherbrooke.

Gilles Beaucage espère redonner les lettres de noblesse à un club qui œuvre dans un domaine en difficulté. Il croit être l’homme de la situation pour redresser la barre, attirer une nouvelle clientèle et faire bondir le nombre de membres de 600 à 1000, comme à la belle époque.