Fermeture du viaduc à la sortie 118 à Magog: «Il serait temps que les fonctionnaires du MTQ se réveillent»

Après la propriétaire du St-Hubert de Magog, Caroline Proulx (voir autre texte), c’est au tour de l’homme d’affaires Alain Vanden Eynden de décrier la façon de faire du MTQ dans la gestion du dossier du viaduc à la sortie 118 de l’autoroute 10.

Le propriétaire de la Chocolaterie Vanden Eynden en a assez que les commerçants soient tenus au silence complet sur les analyses en cours. Selon lui, le ministère des Transports du Québec devrait être plus transparent par respect pour les commerçants, qui ont vu leur nombre de clients diminuer drastiquement depuis les événements. «Ça fait quatre semaines que l’accident s’est produit et on a zéro information depuis, affirme celui qui a vu son chiffre d’affaires diminuer d’environ 15%. Il serait temps que les fonctionnaires du MTQ se réveillent et nous donnent l’heure juste. Ils n’ont pas l’air à comprendre notre situation.»

Celui qui est également président de la Flambée des couleurs Magog-Orford estime que les commerçants auront les mains liées tant et aussi longtemps que les autorités se feront avares de commentaires. «On ne peut pas trouver de solutions si on ne sait pas quand les travaux seront faits. Je ne dépenserai pas des milliers de dollars pour trouver un local temporaire au centre-ville si le pont est réparé rapidement. Après tout ce temps, c’est clair que le MTQ sait ce qu’il va faire, alors pourquoi nous faire croire le contraire?», se questionne-t-il.

Rappelons que l’accès au viaduc est fermé pour une durée indéterminée depuis qu’un camion, transportant une rétrocaveuse, est entré en collision avec la structure. Le tablier et deux poutres, notamment, ont été endommagés de façon importante.