Explorer le Grand Nord à la course à pied: le défi d’une jeune femme de Saint-Étienne-de-Bolton
Parcourir en cinq jours une distance de 100 km dans le parc national Kuururjuaq, à travers les rochers et les rivières, c’est l’aventure à laquelle Pascale Vézina, une jeune femme de Saint-Étienne-de-Bolton, prendra part en août.
Par Sarah Larouche
Dans le cadre d’un documentaire qu’elle souhaite réaliser, la cinéaste d’aventure Caroline Côté a contacté Pascale Vézina et Maryse Paquette, il y a environ deux mois. Toujours partante quand on lui propose de partir à l’aventure, Pascale Vézina, 26 ans, n’a pas hésité à se lancer dans le projet de La grande aventure Qamaniq. «Ça se moule parfaitement avec ce qu’on fait avec les Chèvres de Montagne», mentionne-t-elle. En effet, Maryse Paquette est celle qui se cache derrière cette organisation qui encourage les femmes à s’initier à des activités en plein air, alors que Pascale Vézina cordonne les événements en Estrie.
L’objectif premier est de découvrir les terres du Nunavik en traversant à la course à pied le parc national Kuururjuaq. Une expérience qui s’annonce être un défi de taille pour les trois jeunes femmes, âgées de 25 à 30 ans. «C’est vrai, nous sommes des filles sportives et actives, mais nous ne faisons pas de compétitions et ne suivons pas de régime strict», explique Pascale.
Celle qui se passionne pour le plein air et les voyages a vu cette opportunité comme un «tout-en-un», une expédition qui lui permettrait d’allier ses différents champs d’intérêt, dont le plein air et les voyages. «Avec La grande aventure, c’est comme si je rassemblais tout ce qui m’allume», laisse entendre Pascale Vézina.
Au terme de ce parcours de 100 km, elles iront à la rencontre de femmes inuites, dans le but de partager, d’échanger avec elles et d’apprendre sur leur culture. «Nous allons les découvrir et découvrir leur culture, leur façon de connecter avec la nature qui est sans contredis différente de la nôtre. C’est très inspirant», soutient Pascale Vézina.
À un peu plus de trois mois du grand départ, prévu pour le 11 août, Pascale Vézina ne cache pas son enthousiasme par rapport à ce défi qui l’attend. «Ce n’est pas une simple aventure, c’est une aventure qui me permettra de découvrir une partie du territoire canadien qui m’est toujours inconnu, en plus d’échanger avec des femmes d’une autre culture», se réjouit-elle.