Écocentre de Magog: fréquentation à la hausse de 26%

ENVIRONNEMENT. L’écocentre de Magog a de plus en plus la cote auprès de la population, car le nombre d’utilisateurs a grimpé de 26% en un an.

Les 46 270 personnes viennent surtout de Magog, mais 4% proviennent également de municipalités voisines, comme Austin, Eastman et Sainte-Catherine-de-Hatley, ayant signé des ententes intermunicipales.

Cette augmentation s’explique par une conscience environnementale qui se développe, aux dires de Josiane K. Pouliot, coordonnatrice de la division Environnement à la Ville de Magog. «Un plus bel espace mieux aménagé rend également notre site du parc industriel plus attirant que lorsque situé à l’ancien garage municipal, explique-t-elle.

Toujours selon Mme Pouliot, l’écocentre reçoit plus de 500 visiteurs par jour par beau temps, ce qui représente une visite aux 40 secondes.

Daniel Charron, superviseur en environnement à la Ville, prévoit déjà une fréquentation accrue pour le bilan 2019. «Ces bonnes habitudes génèrent toutefois un volume à la hausse des matières déposées à l’écocentre, signale-t-il. C’est une très bonne nouvelle, mais il faut bien les gérer et expédier les produits au bon endroit pour en valoriser le maximum.»

Le tonnage total de matériel déposé à l’écocentre a atteint les 6662 tonnes au terme de 2018. Une forte proportion est revalorisée, comme les 1300 tonnes de bois et branches, les 274 tonnes de métal et les 384 tonnes de bardeaux d’asphalte.

Charron cite l’exemple de la vieille peinture qui trouve une seconde vie en peinture recyclée ou les vêtements transformés par Récupex. «Même les pièces des télévisions peuvent encore être utiles», informe-t-il.

L’unique moins bonne nouvelle est la quantité de matières en fin de vie ou de produits allant directement au site d’enfouissement. Ces 1100 tonnes de déchets sont à la hausse depuis l’année précédente, en raison principalement d’un partenaire qui ne prend plus de matelas ou de divan. Selon M. Charron, ces deux items représentent une plaie dans la gestion des matières résiduelles. «Le bois traité trouve aussi difficilement preneur», déplore-t-il.

Daniel Charron suggère aux gens de maintenir leurs bonnes habitudes ou de découvrir les avantages de l’écocentre. Il rappelle aussi de ne pas compter sur la collecte des gros rebuts pour se débarrasser de vieux téléviseurs ou d’ordinateurs désuets, car ils prennent alors la direction du dépotoir au lieu d’être revalorisés. «C’est préférable de venir les déposer à l’écocentre», informe-t-il.