Dominic Arpin: un ambassadeur des Cantons-de-l’Est aux pouvoirs insoupçonnés

Sans même le vouloir, Dominic Arpin est devenu au fil des dernières années un digne ambassadeur des Cantons-de-l’Est alors que ses clichés de la région suscitent énormément d’engouement sur les médiaux sociaux.

Ayant acquis un pied-a-terre au Canton d’Orford il ya environ cinq ans, Dominic Arpin flotte encore sur un nuage lorsqu’il met le pied dans son nouveau coin de pays. Ayant longtemps visité les Cantons comme touriste, le voilà maintenant résident à temps partiel avec le plaisir de se sentir comme chez lui, mais avec la fébrilité d’avoir encore tant à découvrir. « Pour avoir fait beaucoup de plein air dans la région, je suis follement tombé en amour avec Orford. De s’établir ici est devenu un choix évident, même si ce n’était pas prévu de le faire aussi rapidement. On se trouve au coeur d’un territoire très nature, mais la proximité des bons restos et des épiceries fines. Ici, il y a cette espèce d’équilibre entre le rustique et le sophistiqué ou encore le sauvage et le raffiné qui me rejoint énormément. »

Le populaire animateur n’a d’ailleurs aucune retenue à partager sa relation presque fusionnelle avec sa région adoptive sur la place publique. Il le fait d’ailleurs dans un art qu’il maîtrise de brillante façon, c’est-à-dire à travers la lentille de sa caméra qu’il traîne religieusement à chacune de ses sorties, question d’immortaliser le genre de moment qui ne passe qu’une seule fois. « La photographie a toujours été une façon de m’exprimer. Je sais aussi que plusieurs personnes qui me suivent sur les médias sociaux sont des gens actifs à la recherche de nouveaux « spots » à découvrir. Donc, quand j’arrive à un endroit magnifique, je me fais un plaisir de le photographier et de le partager. »

Quand une photo se transforme en cohue

Chose certaine, son contenu ne passe pas inaperçu. Le principal intéressé a lui-même constaté un certain engouement après avoir partagé un cliché d’un endroit précis, comme ce fut le cas au sentier du Ruisseau-des-Chênes dans le parc national du Mont-Orford. « J’avais partagé une Story mettant en vedette une chute de glace et un bassin dans lequel se reflétait la lumière, qui était tellement belle au moment où j’y étais. Ç’a avait l’air d’une scène du Seigneur des Anneaux. Après l’avoir publiée, j’ai passé une semaine à répondre à tous les messages tellement il y en avait. De plus, quand j’y suis retourné peu de temps après, c’était presque la cohue sur place! C’était drôle à voir, mais en même temps, ça me fait dire que je dois quand même y réfléchir deux fois avant de partager quelque chose », lance en riant celui qui compte plus de 136 000 abonnés sur Facebook.

Un détour qui en vaut la chandelle

Si son principal port d’attache est le territoire orferois, Dominic Arpin connaît bien aussi d’autres secteurs des Cantons. Parmi ses incontournables, il parle avec beaucoup d’enthousiasme de Sutton, un secteur « magnifique » qui vaut assurément le détour à son avis. « Que ce soit pour la randonnée pédestre, le ski de randonnée alpine, la raquette ou le « gravel bike », c’est un territoire exceptionnel. Il n’y a rien que j’aime plus que de me promener dans un petit rang de garnotte en regardant les chevaux courir dans les prairies. C’est ça Sutton. On s’est créé notre habitude de s’acheter, avant chaque activité, des sandwichs, qui sont juste écoeurants là-bas, et de finir notre journée à déguster un café ou une bière dans un micro de la place. »

Se sentir comme à la maison

Bromont est aussi un endroit qui occupe une place spéciale dans son coeur, puisque c’est là, pour la première fois, que l’idée de peut-être s’établir un jour dans les Cantons lui a traversé l’esprit. Il est d’ailleurs un fidèle participant de Bromont Ultra, une course extrême de trail, en plus d’avoir profité à maintes reprises des installations à couper le souffle du BALNEA Spa. « Par la force des choses, je vais moins à Bromont depuis que nous avons acheté notre pied à terre à Orford. Quand on vient, on a juste hâte d’être arrivé chez nous et d’en profiter. »

« Mais on commence de plus en plus à avoir nos habitudes à Magog. On aime beaucoup acheter nos repas prêt-à-manger chez Buon Gusto, pour ensuite faire nos emplettes au Marché Végétarien et à la Boucherie Clément Jacques. On aime bien ce petit coin-là, où tout se fait à distance de marche. J’aime aussi le fait qu’à Magog et dans les villes et villages des alentours, tout est à échelle humaine. Les gens se reconnaissent et il y a une belle ambiance de quartier. On est encore en mode exploratoire ma blonde et moi, mais avec le plaisir de se sentir de plus en plus comme à la maison », conclut Dominic Arpin.