Des Orferois se mobilisent pour un meilleur réseau cellulaire
CONNEXION. Une pétition de 350 noms a été déposée récemment à l’hôtel de ville du Canton d’Orford afin de faire pression auprès des élus sur la nécessité d’améliorer le réseau cellulaire dans la municipalité, plus particulièrement dans le secteur nord.
Le porte-parole de cette initiative, Alain Brisson, qui est aussi conseiller municipal au Canton d’Orford, explique que les besoins en ce sens sont connus depuis plusieurs années. Toutefois, il soutient que le moment d’effectuer cette sortie publique est opportun. Non seulement parce que le gouvernement caquiste a promis de compléter la couverture cellulaire d’ici 2026, mais aussi parce qu’une entreprise en télécommunications pourrait s’intéresser au cas d’Orford plus tôt que tard.
«Je n’ai pas d’informations privilégiées à ce sujet, mais si un promoteur se manifeste pour construire une nouvelle tour de télécommunication, la Municipalité doit le supporter et non s’y opposer. Comme dans tout projet de ce type, l’enjeu principal est la question de l’acceptabilité sociale, ce qui est parfaitement légitime. Mais il faut aussi tenir compte des besoins qui sont criants pour nos résidents», soutient M. Brisson.
Un secteur parfait pour une nouvelle tour
Le politicien précise que si une nouvelle tour est construite, ce sera pour alimenter des secteurs où le réseau est faible, ou carrément inexistant, comme le long du chemin Alfred-Desrochers, de la route 220 ou encore du Rang 13. L’infrastructure serait donc située dans un secteur moins densifié du Canton d’Orford, avec moins d’impact sur le paysage et la qualité de vie des habitants. «Dans le secteur nord, ce n’est pas l’espace qui manque. Les propriétaires ont de grands, pour ne pas dire d’immenses terrains. Il sera possible de trouver un emplacement idéal qui évitera qu’une personne se retrouve avec une tour dans sa cour arrière.»
Des enjeux de sécurité
Au-delà des besoins en réseau cellulaire dans la vie de tous les jours, que ce soit pour le travail ou simplement pour effectuer un appel, le porte-parole ajoute qu’il existe d’importants enjeux de sécurité en lien avec un service déficient. À son avis, ce ne sont pas les exemples qui manquent dans la municipalité pour prouver qu’il est grand temps de remédier à la situation. «Des histoires d’horreur vécues par des citoyens, il y en a des tonnes. Je pense à cette personne qui s’est blessée en randonnée et qui n’avait pas de réseau pour appeler à l’aide. C’est la même réalité pour un résident qui a été blessé par l’explosion d’une bonbonne à gaz. Ce n’est pas normal de vivre ce genre de situations en 2022», conclut Alain Brisson.