Des élèves de l’école Brassard-Saint-Patrice à Magog s’envoleront en France

VOYAGE. Des élèves de 6^e année de l’école Brassard-Saint-Patrice ont de quoi être fébriles. Dans quelques mois, ils s’envoleront de l’autre côté de l’Atlantique à l’occasion d’un échange culturel avec leurs cousins français.

Cette «folle» aventure est l’initiative de la directrice de l’établissement magogois, Angela Elias, qui a profité de la saison estivale pour mijoter son projet. «Une connaissance m’a mis en contact avec le directeur d’une école située à Courseulles-sur-Mer, au nord de la France. Quand j’ai parlé de l’idée à mon groupe d’enseignants lors de la rentrée, ils ont vite décidé d’embarquer. C’est de cette façon que tout a commencé.», explique Mme Elias.

Tous les jeunes de 6^e année ont eu l’opportunité de saisir l’une des 40 places disponibles. Pour ce faire, ils ont dû faire preuve d’originalité en présentant leur candidature. Sur les 92 élèves admissibles, 50 ont tenté leur chance. «Chaque élève pouvait utiliser le médium qu’il voulait, que ce soit une vidéo, un PowerPoint ou une lettre de motivation. On a entendu tous les arguments possibles. Certains ont même vanté le fait qu’ils ont assez d’expérience de voyage pour ne pas se perdre à l’aéroport!», raconte-t-elle.

Il y a aussi la question financière qui était considérée puisque le coût du voyage est de 1500 $ par personne. Chaque famille devait s’engager à payer les coûts en entier ou en partie, à l’aide de moyens de financement. En plus du transport en avion et autobus, l’argent servira à financer plusieurs activités. «Pour l’hébergement, les jeunes vivront chez des familles en groupe de deux, pour qu’ils ne se sentent pas trop isolés. Ce sera une occasion unique pour eux de vivre et de s’imprégner de la culture française», soutient la directrice.

L’histoire est aussi au cœur de leur périple puisque l’échange se fera avec des élèves de l’école Gilbert Boulanger, située à Courseulles-sur-Mer. C’est là que s’est notamment déroulé le débarquement de Normandie lors de la Deuxième Guerre mondiale. «Il y a plusieurs activités au programme comme la visite du Musée Juno Beach et de la voile sur mer. On fera aussi un arrêt à Paris pour voir la Tour Eiffel, qui est un incontournable», explique Mme Elias, qui sera accompagnée de trois professeurs.

Avant de faire leurs bagages au début avril, les jeunes Magogois accueilleront leurs amis européens en mars prochain. D’ici là, ils feront connaissance à distance grâce à la technologie. «C’est important de les mettre en contact rapidement pour qu’ils se voient et qu’ils apprennent à se connaître. Chose certaine, ils vivront une aventure qu’ils ne sont pas prêts d’oublier!», conclut la directrice.