Des citoyens de Magog déposent une pétition contre le dépôt à neige

Des citoyens de Magog ont déposé une pétition à l’hôtel de ville de Magog, le 20 février dernier, dans le but de manifester leur mécontentement au sujet du dépôt à neige situé sur la rue Saint-Patrice Est.

Porte-parole de ce groupe, René Vaillancourt s’est attardé à parler des nuisances causées par ce dépôt à neige situé dans un endroit passablement à la vue des passants. C’est principalement lorsque les chutes de neige sont importantes et répétitives que le dépôt à neige prend de l’ampleur. Mais le cœur du problème, selon M. Vaillancourt, est le bruit causé par la machinerie lourde qui se fait entendre, parfois, jusqu’à tard en soirée. De plus, le résidant de Sainte-Catherine-de-Hatley et les signataires craignent les impacts environnementaux de ce site, alors que la rivière Magog est située à proximité.

Le conseiller Steve Robert se range derrière les signataires de cette pétition. «Ce n’est pas vraiment une belle image pour Magog, dit M. Robert lorsque questionné par le Reflet du Lac à ce sujet. Sur le plan visuel, ce n’est pas très édifiant de voir un immense tas de neige dans un tel lieu. C’est comme si on décidait d’implanter un site d’enfouissement en milieu urbain.»

Ce dépôt à neige existe depuis plusieurs années déjà. Quand l’hiver est peu rigoureux, la montagne de neige est moins perceptible, mais lorsque la neige est abondante, la scène est désolante.

«À vrai dire, reconnaît Steve Robert, c’est la première fois que j’entendais des plaintes de citoyens à ce sujet. Il faudrait se pencher sur une façon d’éliminer cette neige plus rapidement ou d’envisager un déplacement de ce dépôt.»

Réflexion

Par ailleurs, Steve Robert n’est toujours pas en mesure de confirmer s’il sera sur les rangs lors des prochaines élections municipales. «En tant que père d’une famille de quatre enfants, c’est une décision qu’on va devoir prendre en famille. Un autre mandat de quatre ans, c’est un pensez-y-bien, alors vaut mieux y réfléchir longuement avant de prendre une décision», conclut-il.