Des ados traités aux p’tits oignons
ADOS. Grâce à la collaboration d’une douzaine de partenaires, la Ville de Magog peut de nouveau accueillir des jeunes avec des incapacités physiques et intellectuelles à son camp de jour estival.
Alors que les enfants de 6 à 12 ans (14 au total) sont intégrés au camp de jour régulier et bénéficient d’un accompagnement personnalisé, d’autres âgés entre 13 et 21 ans participent à leur propre camp pour ados, et ce, pour une 12e année consécutive.
Cette brigade de 19 participants est supervisée par six monitrices, spécialement choisies selon leur champ d’études (travailleuse sociale ou autre).
Et même s’ils nécessitent des besoins particuliers et un encadrement beaucoup plus serré, ces jeunes défraient le même coût d’inscription que les autres enfants, soit 135 $ pour toute la saison estivale. «En réalité, il en coûte 2200 $ par enfant de 6 à 12 ans et 1825 $ par jeune de 13 à 21 ans pour la saison. Mais, selon un principe d’équité, ils n’ont pas à payer davantage parce qu’ils sont handicapés», fait valoir la directrice générale de Han-Droits, Gaétane Lacroix, dont l’organisme est gestionnaire du projet depuis les débuts.
En raison de la concertation et de l’apport financier des différents partenaires, la différence des coûts est assumée via un budget de 70 000 $. La Ville de Magog (20 000 $) et le CSSS de Memphrémagog (15 000 $) sont les deux plus importants bailleurs de fonds.
Mme Lacroix tient à rappeler que ce camp de jour offre un répit indispensable pour les parents ayant un enfant avec handicap. «Ce service aide les parents à poursuivre leurs activités professionnelles et personnelles sans mettre en péril leur équilibre familial. Il permet aussi aux jeunes de maintenir les acquis réalisés durant l’année scolaire».
Basé au Centre communautaire de Magog, le camp de jour pour ados offre différentes activités quotidiennes, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, ainsi que quelques sorties thématiques (Aqua-parc Bromont, Zoo de Granby, etc.) tout au long de la saison estivale.