Dairy Queen : accueil mitigé

CONCURRENCE. La présidente de la Chambre de commerce et d’industrie Magog-Orford (CCIMO) ne voit pas d’un mauvais œil l’établissement d’un Dairy Queen au centre-ville de Magog (voir autre texte). Un avis que ne partage pas la coprésidente du Comité de revitalisation du centre-ville de Magog.

Louise Felton, à la tête de la CCIMO, considère que le Dairy Queen est un atout générant des emplois dans le milieu. «C’est ouvert à l’année. Ce n’est pas un commerce saisonnier et ça vient créer de l’achalandage au centre-ville», mentionne-t-elle, ajoutant que l’acquisition d’affaires est entre les mains d’une personne de la place.

De son côté, Julie-Claude Noreau, du Comité de revitalisation du centre-ville, trouve dommage que rien n’empêche le géant américain à s’établir à proximité des petits commerçants. «Ce n’est pas la saveur qu’on veut donner au centre-ville», déplore celle qui exploite la boutique Le Week-end et qui tient à exprimer son point de vue à titre personnel.

Parlant saveur, Mme Felton qui a déjà exploité un bar laitier, souligne que chaque commerce doit se démarquer dans son créneau. Quant à Mme Noreau, elle croit plutôt qu’il faut diversifier l’offre commerciale.

Le promoteur immobilier Laurent Pelletier, en charge du dossier, assure que rien n’est encore finalisé avec Dairy Queenet que d’autres joueurs se montrent également intéressés par le bâtiment.