Coupe d’arbres au parc national du Mont-Orford: «Les travaux respectent les règles de l’art»

ENVIRONNEMENT. Aux dires de la directrice générale du parc national du Mont-Orford, Brigitte Marchand, les travaux d’aménagement d’un sentier multifonctionnel respectent les règles de l’art et ont été autorisés par le ministère de l’Environnement. Mme Marchand avoue que des arbres ont été abattus (voir autre texte) pour faire place à un sentier familial de vélo et de ski de fond nordique sur une distance de six kilomètres. «On ne fait malheureusement pas d’omelettes sans casser des œufs», image-t-elle. Pour compenser, elle annonce que le bois enlevé a été vendu. Les profits serviront à mettre de l’avant un projet de conservation de la nature à l’intérieur du parc. Des milliers de dollars ont ainsi été obtenus. Ce sentier reliera le pavillon d’accueil Le Cerisier et le lac Fraser, en passant par l’étang de la Cuvette. «On parle de ce projet depuis trois ans. On reliera pour la première fois ces deux secteurs, ce qui facilitera les déplacements de nos randonneurs, de nos campeurs et de nos employés, dit-elle. Ils pourront rouler en vélo sur six kilomètres plutôt qu’en voiture sur une distance presque trois fois plus longue. Ce sera plus beau et plus sécuritaire que sur le chemin Alfred-Desrochers et la route 220. On encouragera les transports alternatifs.» Toujours selon la directrice, cet aménagement bonifiera le réseau actuel de ski de fond et de vélo à l’intérieur du parc national. «Il fait également partie des travaux de modernisation effectués depuis deux ans au parc, comme aux campings et pour les bâtiments de services. On redonne les lettres de noblesse à un parc qui en avait besoin», assure-t-elle. Mme Marchand pense aux 625 000 visiteurs de l’année 2017-2018, et ce, sans compter les usagers de ski alpin et les mélomanes d’Orford Musique. La direction du parc prévoit une hausse d’achalandage au terme de la saison 2018-2019. Ce sentier multifonctionnel diffère des travaux servant à aménager un sentier de vélo de montagne et de «fat bike» sur une distance de 10 kilomètres, également à l’intérieur des limites du parc. «Un seul arbre a été abattu pour cette première phase. Un peu de broussaille, c’est tout», assure-t-elle.