Confusion dans le stationnement du CHSLD à Magog

SANTÉ. Des usagers réguliers de l’hôpital de Magog ont eu une bien mauvaise surprise, le 20 février dernier, en constatant que l’horodateur qui se trouvait dans le stationnement du Centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) avait disparu.

France Bourdon et son mari, qui est handicapé, rendaient visite à un membre de leur famille qui réside au CHSLD. Comme ils le font plus d’une fois par semaine, ils ont garé leur véhicule dans le stationnement réservé pour les handicapés, accessible par la rue Saint-Patrice Est. Toutefois, impossible de payer leur stationnement sur place puisque la machine en question ne s’y trouvait plus.

«Un employé nous a dit que l’appareil avait été déplacé à la porte principale de l’hôpital puisque l’entrée par la rue Saint-Patrice n’était pas assez payante. Je m’attendais à bien des réponses, mais jamais à celle-là. J’ai même pensé que c’était une blague», raconte Mme Bourdon.

La résidante d’Orford déplore que les gens handicapés doivent dorénavant se rendre à l’autre bout de l’hôpital pour payer leur stationnement, pour après revenir au CHSLD. Elle pense également aux personnes âgées qui ont de la difficulté à se déplacer. «Depuis l’implantation des horodateurs, chaque visite à l’hôpital est devenue très pénible. On met toujours le montant maximum, car on ne sait jamais combien de temps un rendez-vous va durer. Et bien souvent, nous sommes repartis après 30 minutes. Tout était plus simple avec l’ancien système», conclut-elle.

Un stationnement payant… qui devient gratuit

Marie-France Thibeault, du service des communications au CIUSSS de l’Estrie-CHUS, confirme que l’horodateur en question a été déplacé à l’entrée principale. Cette décision repose sur le fait qu’il n’y a très peu de cases de stationnement pour les visiteurs dans le stationnement du CHLSD. Et ces places sont réservées pour les handicapés et les usagers en hémodialyse.

L’horodateur n’était donc pas utile à cet endroit selon Mme Thibeault. «Les horodateurs sont placés là où il y a un achalandage, ce qui n’était pas le cas au CHSLD de Magog. On a donc décidé récemment de rendre ces trois ou quatre cases gratuites», soutient la conseillère en communication, en précisant que la signalisation indiquant la gratuité devait se faire bientôt, si ce n’est pas déjà le cas.