Cohabitation vélos vs autos: des coupables dans les deux camps

CIRCULATION. L’arrivée du bon temps rime également avec le retour des vélos sur la route, au grand dam de certains automobilistes. La Régie de police de Memphrémagog (RPM) rappelle toutefois que la cohabitation exige une tolérance de la part de tous les usagers du réseau routier.

Au cours des dernières semaines, les policiers ont eu le mot d’ordre d’assurer une plus grande surveillance dans le comportement des cyclistes et des conducteurs. À ce jour, aucun incident fâcheux n’a été rapporté dans la région, mais il est facile de constater que la tension entre les deux camps est encore bien tendue.

«Il y autant d’automobilistes que de cyclistes qui en mènent trop large et qui agissent de manière imprudente», constate le lieutenant Sylvain Guay, de la RPM.

«Et malheureusement, ces deux minorités nous tiennent beaucoup en alerte. Des cas de rage, on en voit derrière le volant, mais aussi derrière le guidon», assure-t-il.

 

Que faire aux carrefours giratoires?

Contrairement à d’autres carrefours giratoires, ceux situés à la sortie 115 de l’autoroute 10 n’offrent aucun accès aménagé pour les vélos. Une situation qui peut causer certaines confusions.

Le lieutenant Guay explique que les véhicules ont toujours priorité. Ainsi, les cyclistes doivent demeurer à l’extrême droite de la chaussée et surtout, ne jamais se positionner de manière à bloquer la circulation. «Évidemment, si une personne en voiture s’apprête à sortir du carrefour giratoire et qu’elle aperçoit un bicycle à ses côtés, le comportement à adopter est d’attendre que le vélo passe avant de s’engager. On ne peut pas demander aux cyclistes de circuler au centre, sur le pavé uni. Ce serait trop dangereux», soutient-il.

 

La version complète de cet article sera publiée dans la version papier du Reflet du Lac.