Cette fois, il sera permis de courser avec les policiers
VITESSE. La Régie de police de Memphrémagog (RPM) invite la population à défier certains de ses agents sur une piste de course lors de l’événement Projet « Pilote » qui aura lieu ce samedi 10 juin au Karting Orford.
Présentée pour la troisième fois, cette activité se déroule dans le cadre de l’opération nationale concertée sur la vitesse au volant, qui se tient un peu partout en province du 9 au 16 juin.
Elle sera aussi rehaussée par la présence du chroniqueur automobile Luc-Olivier Chamberland, coanimateur de la populaire émission « RPM » à Noovo. M. Chamberland sera sur place tout au long de la journée pour rencontrer les amateurs.
Démystifier leur travail
Un peu comme ils l’avaient fait il y a quelques semaines à l’école secondaire de La Ruche, les policiers magogois rencontreront le public afin de démystifier leur travail et faire essayer certains de leurs outils comme le cinémomètre – qu’on surnomme communément le « séchoir à cheveux » – ou encore les appareils pour détecter l’alcool ou la drogue au volant.
En prime, certains visiteurs auront la chance d’effectuer quelques tours sur la piste du Karting Orford et de tester leurs habiletés au volant face aux policiers, tout ça entre 10 h et 15 h.
Chapeauté par la RPM, le Projet « Pilote » se déroulera en collaboration avec la Sûreté du Québec, le Service de police de la région de Sherbrooke, Karting Orford et la SAAQ.
Des paramédics et des pompiers seront également présents pour expliquer leur rôle lors des interventions d’urgence.
« C’est important de faire ce genre d’opération à cette période-ci de l’année. Avec le beau temps qui arrive, les gens ont peut-être tendance à peser un peu plus sur l’accélérateur », laisse entendre le porte-parole de la RPM, Mickael Laroche.
« Et à l’approche des bals de finissants, les messages de sécurité deviennent encore plus importants », conclut-il.
Précisons que l’activité Projet « Pilote » est ouverte à toute la population (jeunes et adultes) et que l’accès est gratuit. L’an dernier, quelque 700 citoyens avaient répondu à l’appel des policiers.