Ce qu’ils pensent de la médecine privée?

«Ça va combler un besoin d’accès à un médecin de famille dans la région. Une partie tient de la prévention. Si on garde des jeunes en bonne santé, ils seront moins malades en vieillissant. La clinique aura une infirmière, des services de chirurgies mineures, un tapis roulant pour dépistage de maladies cardiaques, des cliniques de suivis TDAH, de la vaccination pour voyageurs, etc.»

Dre Karine Samson, Clinique Choix Santé Magog

 

«L’impact d’un médecin qui quitte (une urgence), c’est que ceux qui restent doivent en faire plus pour éviter la rupture de services. Ça peut avoir un impact sur les délais d’attente à l’urgence. On fait du recrutement une fois par an, à l’été, pour l’année suivante. C’est comme ça pour toute la province. Ça fait des années qu’on a droit à 15 nouveaux médecins pour l’Estrie (par année) et ce, peu importe combien il en part.»

Dre Édith Grégoire, dir. serv. médicaux, pharmaceutiques et diagnostiques, CSSSM

 

«À la Clinique Choix Santé Magog, les gens ne seront pas obligés d’être membres pour accéder au sans rendez-vous. Il y aura des frais d’ouverture de dossier. Les membres pourront choisir à la carte des forfaits individuels ou familiaux. Le forfait annuel inclut un nombre de visites et un bilan de santé.»

Gilles Bélanger, dg du projet Espace Santé Globale Magog

 

«Je suis contre ces modèles-là pour une sélection de clientèle favorisée économiquement. Dans le réseau public, la majorité du financement est à l’acte. Donc, moins de temps à consacrer au patient. Il faudrait financer et organiser autrement le réseau public avec davantage d’infirmières, un peu comme le modèle CLSC ou GMF Plus.»

Mylaine Breton, prof. adj., Sc. de la santé communautaire, Université de Sherbrooke

 

Ça ne règle pas le problème de gens qui n’ont pas accès au système de santé (…) comme les problèmes de santé mentale. Il va y avoir une sélection de clientèle. Il faut qu’on mise sur les équipes de première ligne. Pour que ce ne soit pas juste un médecin qui puisse voir la clientèle. Mais des équipes de première ligne qui puissent offrir des services à la population.»

Astrid Brousselle, prof. titulaire, Sc. de la santé com., Univ. de Sherbrooke, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en évaluation et amélioration du système de santé

 

«On a fait une demande de dépannage au ministère (de la Santé) pour avoir un médecin en disponibilité pour soutenir le milieu. On veut éviter qu’il n’y ait pas de médecin du tout pour un quart de travail. Toutes les régions ont besoin. On a limité notre demande à la période de l’été pour permettre aux médecins de prendre leurs vacances»

Dre Édith Grégoire, dir. serv. médicaux, pharmaceutiques et diagnostiques, CSSSM