Caserne lac Lovering: Magog fait marche arrière
INCENDIE. L’annonce de la fermeture du lac Lovering aura finalement été de courte durée puisque la Ville de Magog souhaite revoir ce dossier en profondeur avant d’arrêter sa décision.
La mairesse Vicki May Hamm espérait obtenir des éclaircissements il y a plus d’une semaine lors d’une rencontre avec un représentant d’un regroupement d’assureurs. L’objectif était surtout de comprendre pourquoi ces professionnels utilisent encore la règle du 8 km pour fixer leurs tarifs plutôt que de se fier à la notion des 15 minutes. Cette dernière est exigée pour l’ensemble des municipalités du Québec par le schéma de couverture de risque
«On m’a confirmé qu’une caserne, c’est une caserne, qu’il y ait des pompiers de garde ou non. J’ai de la misère à comprendre la logique, car dans les faits, la caserne du lac Lovering est inutilisée depuis des années. C’est un garage avec un camion, c’est tout. La caserne n’apporte donc aucune sécurité de plus et pourtant, les assureurs l’interprètent comme si c’était le cas», soutient Mme Hamm, qui se dit sidérée par la situation.
Concernant l’augmentation des primes, qui varierait énormément d’un assureur à l’autre, la première magistrate admet que l’incompréhension demeure tout aussi grande.
En tenant compte de ce contexte particulier, Magog est actuellement en mode solutions afin de trouver celle qui sera de moindre mal pour une majorité de citoyens. Il se pourrait bien que la fermeture prévue en octobre soit reportée, peut-être même annulée. Il s’agit du moins d’un des scénarios qui sont sur la table à l’heure actuelle, aux dires de la mairesse.
«On veut revoir le rayon de déserte pour chacune de nos trois casernes et celles situées dans les municipalités voisines. L’objectif est de regarder s’il serait possible de faire les choses d’une meilleure façon. Certains éléments doivent demeurer confidentiels, mais je peux dire qu’on travaille sur des solutions pour l’ensemble du territoire, incluant le secteur Venise qui a perdu sa caserne en 2009», conclut Mme Hamm.
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