Boréalis déménage dans le parc industriel
ÉCONOMIE. Acculée à la faillite depuis un mois en raison d’un passif de 10,7 millions de dollars, l’entreprise Boréalis doit quitter ses somptueux bureaux du centre-ville pour le parc industriel de Magog.
Christian De Grâce, qui a injecté de l’argent pour relancer la société en compagnie d’André L’Espérance, admet avoir été surpris, au départ, par la réclamation du propriétaire, Dennis Wood.
Le Reflet du Lac n’a pu joindre cet homme d’affaires pour comprendre ses exigences, mais son manque à gagner déclaré dans les créances s’élevait à 100 000 $. M. Wood perd cet argent, mais il se retrouve néanmoins avec des bureaux fraîchement rénovés à grands frais et payés par les anciens dirigeants de Boréalis.
La surprise passée et avec un personnel réduit de 165 à 50 personnes depuis un an, M. De Grâce voit maintenant d’un bon œil ce déménagement vers le 175, rue Péladeau, tout juste derrière le Bureau en Gros. «Ce sera bénéfique, car on en profitera pour resserrer l’esprit d’équipe et recentrer nos énergies sur le développement des affaires. De plus, on quitte un bureau qui coûte cher d’entretien et qui n’avait plus un bon karma pour nous», laisse-t-il entendre.
M. De Grâce, qui pilote les opérations de redressement, assure que les affaires et les ventes reprennent lentement. «En plus de sécuriser les employés, on en profite pour compléter une vaste restructuration, simplifier la gestion et améliorer notre efficacité. On revoit tout de fond en comble. C’est un très beau projet stimulant», explique cet ancien dirigeant de BHM Médical.
Le déménagement s’est amorcé en début de semaine et sera complété au plus tard le vendredi 13 février.