Bleu Massawippi: des recherches encore plus poussées et du lavage mobile

ENVIRONNEMENT. Le travail de Bleu Massawippi dans sa lutte contre les espèces envahissantes est de nouveau reconnu à l’échelle canadienne, avec l’obtention d’une subvention de 100 000 $ pour pousser ses recherches encore plus loin.

Ce soutien financier, accordé le 27 juillet dernier en présence de la ministre Marie-Claude Bibeau, vise à poursuivre une étude sur l’impact des vagues provoquées par les bateaux sur l’écosystème des lacs. Un mouvement qui peut causer d’importants dommages et même des crises de cyanobactéries, comme il s’en est produit dans les dernières semaines dans le lac Massawippi.

«La phase 1 du projet nous a permis de collaborer étroitement avec Transports Canada pour intégrer des notions environnementales au processus réglementaire. Le ministre Marc Garneau sait que nous irons plus loin et nos travaux l’intéressent. C’est plus que motivant», soutient la directrice générale de Bleu Massawippi, Michèle Gérin.

À l’aide d’une carte géoréférencée et d’une application intelligente, les bénévoles de l’organisme identifieront des zones plus sensibles, de manière à prévenir leur destruction. Le but étant de mieux concilier la pratique des activités de plaisance et la protection des lacs contre les espèces envahissantes.

 

Une station de lavage mobile

En plus de poursuivre ses recherches sur le terrain pour les trois prochaines années, Bleu Massawippi vient d’inaugurer une nouvelle station de lavage mobile. Celle-ci est mise à la disposition des plaisanciers du Massawippi, tout comme ceux des autres plans d’eau dans les Cantons-de-l’Est. On pense, par exemple, au lac Magog qui ne dispose pas de station de lavage.

L’organisme rappelle d’ailleurs que le nettoyage des embarcations est un des meilleurs moyens pour réduire les risques de propagation. D’autant plus que le Massawippi se retrouve en «grande vulnérabilité» depuis que la moule zébrée a envahi les lacs voisins, dont le Memphrémagog. «Ce serait une catastrophe, déclare Denis Petitclerc, vice-président du groupe. On se retrouverait avec des tapis de moules, une augmentation des herbiers, une menace pour les espèces indigènes et des conséquences très coûteuses pour les infrastructures publiques et privées», prévient-il.

Pour plus d’information: lacmassawippi.ca