Ayer’s Cliff veut clarifier les plans d’avenir du Ripplecove
IMMOBILIER. L’avenir de l’Hotel Ripplecove d’Ayer’s Cliff sera à l’ordre du jour d’une consultation publique qui se tiendra au Centre communautaire du village, lundi prochain (19 juin), à 18 h.
Les citoyens sont invités à s’informer et à s’exprimer sur deux projets de règlement concernant la zone où est érigé cet établissement touristique.
Adoptés le 5 juin dernier, les avis de motion clarifient notamment le nombre d’étages à construire dans cette zone. Selon le maire Simon Roy, les élus souhaitent éliminer une confusion à ce sujet en fixant, une fois pour toutes, un maximum de deux étages, comme ailleurs sur le territoire de la Municipalité.
Si les projets de règlement sont acceptés, le promoteur Richard Laliberté (Ripplecove) devra également déposer un plan d’ensemble incluant la globalité de ses phases d’expansion. « Il devra clarifier son développement dans son entièreté avant de demander des permis de construction par phase, précise le maire Roy. On lui demande une idée générale au lieu d’y aller à la pièce ou à l’aveuglette. »
Selon le premier magistrat, le conseil souhaite ainsi régulariser les demandes du promoteur qui se multiplient, et qui se modifient parfois aussi sur le terrain. « On ne bloque pas son développement, mais on veut savoir où il s’en va », résume-t-il.
Le propriétaire du Ripplecove, M. Laliberté, a manifesté sa désapprobation lors de la séance publique du conseil, le 5 juin dernier. Il a mentionné que le manque de collaboration de la part de la Municipalité le freinait dans son objectif de créer un espace de villégiature renommé.
Dans ses projets de règlement, la Municipalité se dit préoccupée par l’imprévisibilité des différentes perspectives d’occupation des terrains à développer dans la zone touchant le Ripplecove, principalement en raison de son positionnement exceptionnel sur les rives du lac Massawippi.
La rencontre du 19 juin portera sur les critères de la réglementation à venir, et non pas sur un projet d’expansion concret. M. Roy croit que ces nouvelles règles pourraient être officiellement adoptées en juillet ou en août, à moins qu’un vent d’opposition se lève.