Alain Roger passe le flambeau pour revenir plus fort
AFFAIRES. Bien connu pour son implication au centre-ville de Magog et dans différentes causes, l’homme d’affaires Alain Roger a choisi de prendre plus de temps pour lui, en cédant les rennes de son restaurant qu’il possédait depuis 12 ans.
Le restaurateur précise que cette décision n’a rien à voir avec la pandémie ou encore quelconque problème financier. Il cible plutôt le manque de main-d’œuvre qui l’a obligé, au cours des dernières années, à devoir assumer beaucoup de responsabilités. «C’était devenu vraiment difficile à gérer. Du vendredi au dimanche soir, je pouvais faire 44 heures de travail. Et le reste de la semaine, je devais m’occuper d’un paquet de choses, comme la comptabilité. J’étais rendu au bout du rouleau et à 58 ans, ce n’est pas un rythme de vie que je voulais», partage Alain Roger.
Ce dernier se dit toute de même privilégié, car sa décision est arrivée à un moment où les affaires allaient très bien. Si bien que trois acheteurs potentiels se sont manifestés pour acquérir ses actifs. Il a finalement choisi de vendre à un membre de son équipe actuelle, soit son chef Alexandre Provencher. «Quand j’ai annoncé la nouvelle, j’ai reçu une vague d’amour incroyable avec des lettres et des cadeaux. Je ne m’attendais pas à cela du tout. Ça m’a vraiment touché», confie-t-il avec émotivité.
Voulant prendre du temps pour recharger ses batteries, celui qui a Magog tatoué sur le cœur n’entend tout de même pas s’arrêter-là. Il regarde déjà pour démarrer un nouveau projet, qui serait beaucoup plus «léger» que la restauration. Il compte aussi terminer son mandat à titre de vice-président de la Corporation des événements de Magog. «Quand je m’implique dans quelque chose, je le fais jusqu’au bout. Je veux compléter la dernière année qu’il me reste à la Corporation, qui a besoin de soutien en ce moment. Et j’ai toujours aimé m’impliquer, alors je n’ai pas l’intention de rester les bras croisés. Ma vraie retraite devra encore attendre», conclut-il en riant.