À un an des élections à Magog: les candidats potentiels se prononcent

Voici un résumé des propos recueillis auprès d’anciens candidats et de personnes dont le nom circule dans le milieu.

«Mon premier mandat m’a vraiment donné la piqûre pour la politique municipale. C’est sûr que ça me manque beaucoup. Ça me manque de rencontrer les citoyens, de prendre des décisions et de faire partie des projets. Mais il reste encore un an et on ne sait jamais avec la santé. Si je vais aussi bien qu’aujourd’hui, j’y penserai fortement. Tout va dépendre aussi des autres candidats qui vont se présenter dans mon secteur.»

Olivier Tremblay – Conseiller de 2009 à 2013 – Perdu contre Jean-Guy Gingras

 

«Mon intention est de me présenter comme conseiller aux prochaines élections. J’ai du temps à donner et je suis prêt à le faire avec beaucoup de plaisir. Si je suis élu, il y aura quelqu’un au conseil qui sera prêt à poser les vraies questions pour assurer le meilleur développement de notre ville. Je ne vais pas là contre Vicki May Hamm, mais bien pour représenter mes citoyens et travailler en équipe. Chose certaine, j’en ai des choses à dire et il y aura des débats de fond. Pour la mairie, ça ne m’intéresse plus. Je ne suis pas prêt à me relancer dans une campagne et faire subir tous les sacrifices que ça demande à ma famille. Je l’ai fait une fois et les citoyens ne m’ont pas choisi, alors j’ai passé à autre chose.»

Michel Bombardier – Conseiller durant 15 ans – Candidat à la mairie en 2013

 

«Je suis en grande analyse en ce moment, j’y pense beaucoup. Ma réflexion est plus de savoir dans quel district je me présenterais. Ma décision va aussi dépendre de qui va revenir, car il y a des conseillers avec qui j’aimerais travailler comme Jean-Guy Gingras et Steve Robert. Pour moi, ça prend une équipe qui travaille ensemble, dans la même direction, et c’est peut-être le problème en ce moment au sein du conseil. Il y en a trop qui s’opposent pour les mauvaises raisons. Même si tu n’aimes pas un tel ou un tel, tu peux appuyer ses idées quand elles font du sens.»

Renaud Légaré – Propriétaire de la Cantine du Lac/Président des Cantonniers

 

«Il n’y a aucune chance que je me présente, ni de près, ni de loin. Comme dirait Weston Churchill, le meilleur argument contre la démocratie est une conversation de cinq minutes avec l’électeur moyen. Mais honnêtement, je suis super heureux de l’avoir fait. Même si je suis critique, j’ai un certain respect pour les politiciens qui doivent revivre une élection tous les quatre ans. Ce n’est pas un processus facile, ni le fun. En 2013, je savais que la côte était abrupte à monter contre Nathalie Pelletier, mais je l’ai fait quand même et je ne le regrette pas.»

Patrick Mahony – Candidat défait en 2013 contre Nathalie Pelletier

 

«Je ne suis pas fermé à l’idée, mais je n’ai pas encore pris ma décision. Je vais la prendre après Noël. Je suis la politique municipale de près et l’intérêt est toujours là, mais c’est juste le temps qui va peut-être manquer. Et une campagne, c’est très demandant. Disons que je ne ferme pas la porte.»

Sébastien Bélair – Candidat défait en 2013 contre Nathalie Bélanger

 

«Je ne me présenterai possiblement pas en 2017 puisque mon travail demande beaucoup de temps. Si un jour je me présente, je vais mettre toute mon énergie dans une campagne en allant à la rencontre de tous les citoyens. Je garde un intérêt pour la politique, mais en ce moment, les chances sont plus fortes que je passe mon tour en 2017, mais l’avenir nous le dira.»

Nelson Poulin – Candidat défait en 2013 contre Steve Robert

 

«C’est vraiment encore trop tôt. Je ne pense vraiment pas à ça en ce moment. Aux dernières élections, je m’étais décidé à la dernière minute. C’est sûr que j’ai encore de l’intérêt pour la politique, j’ai travaillé 34 ans à la Ville. C’est sûr que je vais y réfléchir.»

Bertrand Bilodeau – Candidat défait en 2013 contre Jacques Laurendeau

 

«Comme j’ai dit à la fin des dernières élections, je vais sûrement être sur les rangs en 2017. J’aime trop la politique et j’ai vraiment le goût d’apporter ma contribution. J’essaie d’aller aux séances le plus souvent possible, mais étant donné que je dois me rendre à l’extérieur pour le travail, ce n’est pas toujours facile. Il y a beaucoup de défis à la Ville et je crois que du sang neuf, ça ne ferait pas de tort.»

Gino Gaudreau – Candidat défait en 2013 contre Yvon Lamontagne

 

«Ma décision n’est pas encore prise. Je ne ferme pas la porte, mais elle n’est pas ouverte. Je me laisse un peu de temps.»

Georgianne Gagnon – Candidate défaite en 2013 contre Robert Ranger

 

«J’ai fait 23 ans de belle vie politique en donnant 150% de mon temps. Il y a tellement de gens qui me disent qu’ils aimeraient que je revienne. Mais je préfère laisser la place aux plus jeunes et aux nouvelles idées. Et je vais avoir 68 ans et je ne pense pas avoir l’énergie qu’un poste de maire exige. C’est beaucoup de travail et de rencontre. Je continue à suivre avec intérêt ce qui se passe. Quand t’as fait de la politique, tu l’as dans le sang pour le reste de la vie.»

Marc Poulin – Maire de Magog pendant 11 ans

 

«Je ne pense pas me représenter. Je pense que c’est mieux pour ma santé physique et mentale de rester le plus loin de la politique, surtout à Magog. Une ville qu’on gère comme un village. Je vais avoir plus de plaisir à développer mon entreprise que d’aller perdre mon temps à l’hôtel de ville avec des gens qui manquent de vision et qui ne connaissent en rien la valeur de l’argent.»

Richard Lemay – Candidat défait en 2013 contre Robert Ranger

 

«J’ai mis mon engagement politique en veilleuse pour une couple d’années. Le timing n’est plus là. En 2013, j’étais directeur général de la Chambre de commerce. Je baignais dans la politique, dans les dossiers importants. Mais maintenant, comme directeur chez Bleu Lavande, je suis plus déconnecté et le sentiment d’urgence n’est pas le même. Je veux offrir tout mon temps à ma carrière, ma famille et mon couple.»

Jérémy Parent – Candidat défait en 2013 contre Denise Poulin-Marcotte

 

«À moins que survienne un drame, je vais me présenter de nouveau comme conseiller. Je l’avais déjà annoncé à la fin de la dernière campagne et ma décision n’a pas changé. J’ai l’intention de le faire dans le quartier où je demeure, le district #8, qui est représenté par Jacques Laurendeau. Je suis la politique de près et évidemment, c’est toujours plus facile d’analyser ce qui se passe. Mais je préfère être partie prenante des décisions de la Ville et apporter du sang neuf ainsi qu’une nouvelle dynamique.»

Steeve Cloutier – Candidat défait en 2013 contre Nathalie Bélanger

 

«Comme je l’avais dit en 2013, il y a de bonnes chances que je me représente l’an prochain. Je suis attentivement ce qui se passe dans l’actualité locale, que ce soit en lisant les journaux et en regardant les séances du conseil municipal sur Internet. Ça m’intéresse beaucoup et j’ai envie de faire ma part.»

Jocelyn Boulet – Candidat défait en 2013 contre Pierre Côté