À la défense des victimes d’actes criminels

PRIORITÉS. Le candidat conservateur Charles Poulin prévoit faire de son cheval de bataille le dossier des victimes d’actes criminels. Avec son histoire de victime d’abus d’enfance au hockey qui avait fait le tour du pays, il a maintenant deux «coachs» pour l’épauler: les sénateurs Pierre-Hugues Boisvenu et Jacques Demers.

Il avoue, c’est naturel pour lui de se tenir prêt à frapper la rondelle au bond pour serrer la vis aux criminels et soutenir la défense des victimes. «Je vais me battre pour plein de projets», lance l’aspirant au poste de député de Brome-Missisquoi, énumérant ses sujets de prédilections où l’on retrouve la sécurité frontalière et ferroviaire, notamment.

«J’ai déjà discuté avec la mairesse de Magog, Vicki May Hamm, qui est porte-parole de la Coalition transfrontalière pour la sécurité ferroviaire», mentionne-t-il, informant avoir effectué une tournée des maires du comté pour connaître leurs besoins. Ils disent qu’en quatre ans, ils n’ont pas vraiment eu de suivi. Je veux être en contact avec eux tous les mois.»

Se sentant d’attaque pour bondir sur la scène politique, l’ex-joueur du Canadien de Montréal entend utiliser sa force de caractère pour marquer des points également vers la protection des quelque 40 plans d’eau du territoire affectés par les algues bleues, tout comme l’économie locale. «Il faut s’assurer que nos PME restent ici», soutient-t-il, promettant de défendre bec et ongle tout dossier porteur.

Ainsi, on le sent prêt à chausser des patins lorsqu’il raconte que le projet d’un second aréna à Magog lui tient à cœur. «Performer, pour moi, c’est un équilibre où je me sens bien», explique-t-il, rappelant son passé où il a été parmi les dix meilleurs vendeurs au pays pour Imperial Tobacco.

Dans son porte-à-porte, il ne cache pas recevoir la sympathie des gens qui lui parlent du dévoilement de son agresseur, largement médiatisé il y a un an. «Tant mieux si mon cheminement peut donner de l’espoir», exprime celui qui a justement été contacté par la suite par le recruteur du Parti conservateur, Martin Paquet.

«Je suis impressionné par l’étoffe de Stephan Harper et ses convictions», souligne M. Poulin, faisant entre autres référence à sa fermeté devant le port du niqab et la menace terroriste. L’homme dit pourvoir compter sur de bons «coachs», tels l’ex-entraîneur du Canadien de Montréal devenu sénateur, Jacques Demers, de même que Pierre-Hugues Boisvenu, président-fondateur de l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues. «C’est mon mentor. J’ai beaucoup de respect pour lui (M. Boisvenu)», précise-t-il, avisant vouloir défendre des dossiers similaires touchant des victimes d’actes criminels.