Marche extrême: Sébastien Jacques veut couvrir l’équivalent de 47 marathons en 50 jours

DÉFI. L’ex-tennisman Sébastien Jacques enfilera ses bottes de marcheur et prend la route de l’Italie, ces jours-ci, afin d’entamer un périple de 2000 km. Cette distance  l’obligera à marcher l’équivalent de 47 marathons en l’espace de 50 jours.

Cette randonnée de longue distance et hautement symbolique est parée du même objectif que sa traversée des États-Unis en 2017 : redonner espoir à ceux qui traversent des moments difficiles.

« J’ai réussi à marcher 5000 km à cette époque alors que quelques années plus tôt, je pouvais à peine me déplacer », raconte l’ancien joueur de tennis de niveau national, qui avait retrouvé la santé après une délicate opération au cerveau.

Son aventure se déroulera le long du Via Francigena, un sentier très réputé qui s’apparente au chemin de Compostelle.

« Cette marche en Italie sera beaucoup moins longue que celle que j’ai faite il y a cinq ans, mais elle s’annonce tout aussi difficile. Cette fois, je devrai transporter un sac à dos et il faudra obligatoirement que je parcoure entre 40 et 45 kilomètres chaque jour, si je veux atteindre mon objectif », précise-t-il.

Prenant le départ le 15 novembre, il prévoit arriver à destination vers le 4 ou  5 janvier 2023, tout en se gardant seulement trois jours de repos. « Une pause d’une journée, ça peut faire du bien mentalement, mais ce n’est pas toujours avantageux sur le plan physique. Quand tu arrêtes un peu, c’est parfois difficile de repartir la machine », estime-t-il.

« Et j’ai aussi un horaire à respecter, puisque ma place est déjà réservée dans une cinquantaine de familles qui ont accepté de m’héberger gratuitement tout au long du parcours ».

Des fonds pour Sainte-Justine

Ayant lui-même bénéficié de la générosité de la population pour défrayer les coûts de son opération en Californie, en 2015, Sébastien Jacques entend cette fois amasser des fonds pour la Fondation du CHU Sainte-Justine.

L’objectif a été fixé à 100 000 $.

« J’ai eu l’occasion de visiter cet hôpital il y a quelques semaines, en compagnie d’un neurochirurgien, et j’ai réalisé qu’on était très chanceux d’avoir un tel centre au Québec », laisse entendre l’ex-Magogois qui vit maintenant à Montréal.

« Lors de cette visite, j’ai aussi rencontré un jeune patient qui venait tout juste de se faire opérer au cerveau la veille, et qui affichait un moral d’acier. Ça m’a vraiment touché et ça a fait ressurgir des souvenirs de ma propre opération. En voyant des jeunes comme lui et tous les autres qui traversent courageusement leur épreuve, mon défi prend tout son sens », estime l’homme de 34 ans.

Pour en apprendre davantage ou pour faire un don à sa campagne de financement : sebastienjacques.ca