Magog parmi les villes les plus accueillantes

ENTREPRISE. Parmi les 100 plus grandes villes du Québec, Magog arrive au 7e rang des villes les plus accueillantes pour les PME, selon un classement de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

Par Charles-Antoine Rondeau

En s’appuyant sur un indice couvrant l’accès à l’information, la qualité de l’information et le cadre réglementaire en vigueur, la FCEI a donné une note de 59% à la Ville de Magog. La Fédération s’est entre autres basée sur la qualité du site web des villes pour effectuer leur évaluation.

«Magog a un bon score relativement à la majorité des autres villes. Au niveau du web, l’information était bien vulgarisée et appuyée de schémas. Elle n’est cependant pas sur PerLE pour l’instant» fait valoir le principal économiste de FCEI, Simon Gaudreault.

PerLE est un programme expliquant aux entreprises toutes les démarches à suivre tout dépendant de l’endroit où elles désirent s’installer. Pour l’instant, seulement le quart des 100 plus grandes villes du Québec y sont inscrites.

Pour compléter son analyse, la FCEI a ensuite envoyé, par courriel, la même mise en situation à toutes les villes, simulant le désir d’une entreprise de vouloir s’installer sur leur territoire.

«On a vite reçu un accusé de réception de Magog et le suivi s’est fait rapidement. Le coût d’obtention de la licence d’exploitation, de 50 $, est aussi très bon. Cependant, on a eu une réponse très générale», de continuer M. Gaudreault.

Selon l’économiste, la Ville a aussi adopté les deux résolutions proposées par la FCEI, soit celle de retirer un règlement lorsqu’un autre est ajouté et celle de bien mesurer l’impact de nouveaux règlements avant de les adopter.

Simon Gaudreault fait remarquer que même les villes en haut de classement ont encore beaucoup à améliorer concernant l’établissement d’un environnement favorable aux PME. La première ville au Québec, Victoriaville, n’a accumulé que 68 points.

«C’est un premier rapport. On espère qu’il sera utilisé comme une référence et que les villes s’inspireront de ce qui se fait de mieux. Elles doivent davantage intégrer les PME dans le processus et doivent penser aux gens pour qui les règlements auront un impact. Il s’agit de faire de la réglementation intelligente», de conclure M. Gaudreault.