Magog: le projet de complexe deux glaces à La Ruche tombe à l’eau, faute de financement

MAGOG. Le contexte de la pandémie et les coûts imprévus qui en découlent auront eu raison du complexe deux glaces à l’école secondaire de La Ruche. Le député d’Orford, Gilles Bélanger, confirme que le financement public ne sera pas au rendez-vous.

Jusqu’au dépôt du plus récent budget du gouvernement Legault, Gilles Bélanger entretenait l’espoir de dénicher du financement pour réaliser ce projet, qui nécessitait un financement de 18 M$ des gouvernements. Cependant, le principal intéressé s’est rendu à l’évidence que la demande d’argent était trop élevée par rapport aux enveloppes d’argent disponibles.

«Pour le programme d’aide aux infrastructures récréatives et sportives, on a reçu 1,5 milliard de dollars en demandes pour une enveloppe disponible de 294 M$. À lui seul, le projet de La Ruche aurait pris presque tout l’argent réservé pour l’Estrie. Le projet était vraiment bien classé, mais pour ces circonstances, il n’a pas été retenu», confirme le député Gilles Bélanger.

Ce dernier avait envisagé la possibilité d’obtenir le financement par un décret ou encore par l’entremise d’une nouvelle enveloppe prévue dans le plus récent budget.

Toutefois, ces options ne se sont pas avérées concluantes. «De faire passer un décret pour un projet comme celui de La Ruche n’aurait pas vraiment bien passé, sachant qu’au même moment, des restos et des commerces ferment leurs portes et que l’économie a besoin d’aide. La pandémie a vraiment changé les priorités, constate le député. Et dans le nouveau budget, on prévoit 125 M$ pour faire bouger les jeunes québécois et l’argent ira essentiellement pour les gymnases dans les écoles, qui ont aussi de grands besoins.»

 

Reste l’option du privé, mais…

Gilles Bélanger croit que la seule option restante pour la Ville de Magog serait de trouver des partenaires privés pour financer une partie du complexe à La Ruche. Un modèle que le gouvernement pourrait être intéressé à appuyer financièrement, selon Gilles Bélanger.

«C’est clair que ce dénouement me fend le cœur. C’était tellement un beau projet de pouvoir doter cette école d’une telle infrastructure au lieu de devoir envoyer nos jeunes en autobus pour jouer ailleurs. Mais la pandémie a changé la donne et le «timing» n’est plus au rendez-vous malheureusement», conclut-il.

Toutefois, cette option avec le privé est écartée par la mairesse Vicki-May Hamm, qui confirme que Magog a déjà analysé cette option par le passé. La mairesse confirme par le fait même que la Municipalité s’attaquera maintenant à la mise aux normes de son aréna actuel.