Un «petit gars de Magog» en direct de Washington

MÉDIAS. Originaire de Magog, Louis Blouin réalise un rêve professionnel en occupant actuellement un poste de journaliste basé à Washington.

Il s’agit d’une «grande étape» même si cette couverture de l’actualité américaine demeure temporaire. L’homme de 32 ans y signe des reportages depuis le 13 novembre dernier à RDI, soit quelques jours à peine après le scrutin américain. Il reprendra son poste sur la colline parlementaire à Ottawa quelque part au début du mois de janvier.

«Je savoure chaque moment, car il s’agit d’une période historique, témoigne-t-il. Je couvre l’imprévisible transition présidentielle entre Donald Trump et Joe Biden, ainsi que la crise sanitaire de la COVID-19, qui prend de plus en plus d’ampleur».

Louis Blouin apprécie devenir ainsi un témoin privilégié d’événements dont il se souviendra toute sa vie. Il suit attentivement les points de presse des politiciens à partir du studio, mais il réalise aussi des reportages sur le terrain.

Sa première affectation a été la manifestation pro-Trump du 14 novembre dernier au centre-ville de Washington. Des dizaines de milliers de personnes y assistaient.

Il «garde le fort» en attendant que ses collègues journalistes reprennent leur poste dans la capitale américaine. Cette fonction lui permet de présenter des interventions en direct, en plus de réaliser des reportages à caractère humain.

Il pense ici au médecin qui enlace un patient âgé pour le consoler. Cette photo a fait le tour du monde. «Via Skype, ce docteur a livré sa frustration contre les gens qui violent les mesures sanitaires, ce qui provoque l’engorgement du réseau de la santé et accentue la fatigue du personnel. Ce fut un reportage très puissant», observe-t-il.

Malgré des précautions sanitaires très strictes, Louis Blouin apprécie chaque moment à Washington.

Il s’agit d’une seconde affectation aux États-Unis pour Louis Blouin, lui qui a couvert la situation inquiétante de la COVID-19 en Floride, en juin dernier.

(Photo gracieuseté – Raphaël Bouvier-Auclair)