Usine épuration d’Omerville: Magog assure avoir fait ses devoirs

ENVIRONNEMENT. La Ville de Magog réplique à la Fondation Rivières en disant avoir fait ses devoirs dans ce dossier, et ce, d’un commun accord avec les autorités provinciales.

Marco Prévost, directeur de l’environnement et des infrastructures municipales à Magog, sait très bien que Québec n’octroie pas de subventions pour accélérer le développement immobilier. «On n’aurait pas obtenu un engagement de Québec si c’était le cas», tient-il à clarifier.

Il rappelle que la Ville et la Province ont convenu d’opter pour la solution à 30 M$ pour une question d’efficacité à long terme. «On s’est entendu pour fermer l’usine d’Omerville et de construire une conduite jusqu’à l’usine de la rue Hatley, informe M. Prévost. Tout a été scruté à la loupe. Même l’option moins coûteuse d’aménager un étang supplémentaire a été analysée, puis rejetée.»

Toujours selon M. Prévost, la contribution des Magogois n’est pas négligeable, car ils paieront près de la moitié de la facture.

Il partage cependant l’avis de la Fondation Rivières, qui estime que quelques habitations sont beaucoup trop près des étangs. Cette anomalie daterait de l’époque préfusion d’avec Magog, alors qu’Omerville formait une Municipalité.

L’avis de la Fondation Rivères ici.

Un dossier de plusieurs années

Magog travaille depuis des années pour majorer la capacité de traitement et éliminer les problèmes d’odeur à son usine d’Omerville. Ces limites obligent le ministère de l’Environnement à bloquer toutes demandes de permis de construction dans le secteur, freinant ainsi son développement.

Des investissements à l’usine d’Omerville renverseront la vapeur dans le domaine de la construction dans ce quartier.

La Ville a récemment reçu une lettre de Québec confirmant la réception de subventions totalisant jusqu’à un maximum de 17,2 M$. Cette somme servirait à dévier les eaux usées d’Omerville par une conduite vers l’usine d’épuration de la rue Hatley.

«Cet engagement est confirmé et on croit bien recevoir cette somme dans sa totalité, assure la trésorière et directrice des finances de la Ville de Magog, Manon Courchesne. Ne reste qu’à établir la ventilation des coûts dès que les plans et devis seront complétés.»

Marco Prévost prévoit une annonce officielle dès que la Ville et les autorités provinciales auront déterminé qui paiera quoi.