Le masque s’ajoute à l’équipement des judokas

REPRISE. S’entraîner avec un couvre-visage n’est sans doute pas la situation idéale pour un judoka. Mais c’est pour l’instant le prix à payer afin de pouvoir pratiquer de nouveau cette activité, après plusieurs mois d’absence.

Comme la majorité des sports de combat, le judo a reçu l’aval de la Santé publique le 8 septembre dernier. Une autorisation qui s’accompagnait de nombreuses conditions sanitaires, il va s’en dire, dont celle de former des bulles de quatre judokas, et celle du masque obligatoire en tout temps pour les 10 ans et plus.

«Chaque jeune va s’entraîner avec les trois mêmes partenaires jusqu’à nouvel ordre. Les participants doivent aussi être vêtus de leur kimono en arrivant, puisqu’il n’y a plus d’accès au vestiaire», explique le directeur de Judo Magog, Yannick Degasne.

«On se plie volontiers aux règles. Mais, j’avoue que l’adaptation est un peu plus difficile pour les plus jeunes. Ceux qui ont 4 ou 5 ans, par exemple, ne comprennent pas toujours pourquoi on doit fonctionner de cette façon», reconnaît M. Degasne.

Ayant déménagé son local à l’école Montessori de Magog au cours des dernières semaines, le directeur de Judo Magog entend bien y aller une étape à la fois. «Il n’y aura pas de compétition avant le mois de décembre. Certains de mes collègues, dans d’autres villes, ont même décidé d’attendre à 2021 avant de recommencer», a expliqué le vétéran entraîneur.