Un jeune architecte propose la Dominion Textile du futur

ARCHITECTURE. Un récent diplômé à la maîtrise en architecture livre sa vision de la mise en valeur de l’ancienne Dominion Textile. Félix Hamel avoue bien humblement qu’il s’agit peut-être d’un rêve, mais il croit réellement à la métamorphose de cet ancien site industriel. Il espère qu’investisseurs et élus capteront la balle au bond pour éviter l’abandon de ces lieux ayant marqué la vie de milliers de Magogois.

Son objectif consiste à démontrer le potentiel de cet emplacement situé stratégiquement à proximité de la rivière Magog et du centre-ville. Il y voit des logements sociaux, des appartements, un marché public, un pôle technologique, une microbrasserie et un cinéma. S’ajoutent un tour d’observation pour transformer une des cheminées ainsi qu’un réaménagement des berges pour redonner un accès public au cours d’eau.

Cette transformation est aussi une solution à l’étalement urbain et à la réutilisation d’installations existantes. «Réinvestir des lieux délaissés, comme c’est le cas de la Dominion Textile, met de l’avant les bénéfices d’un urbanisme durable visant à relier et à reconstruire des collectivités et les mémoires qui y sont associées», lit-on dans son document de fin d’études.

Félix Hamel voit cette transformation comme une occasion unique de relancer un quartier qui se relève lentement de la fermeture du complexe de textile. «Les usages ciblés ont des liens entre eux et permettraient de créer une petite ville dans une ville, mentionne-t-il. Ce quartier pourrait s’autosuffire et vivre par lui-même.»

Ce maître en architecture rappelle qu’il ne s’agit que d’un travail d’études et de recherche. Aucun investisseur n’a été approché. Aucune somme n’a été fixée pour chiffrer la valeur de cette valorisation. «Je propose tout simplement mon rêve et ma solution sur papier, confie Félix Hamel. Tant mieux si ça sonne une cloche aux oreilles des développeurs et des Municipalités.»

Félix Hamel espère que les élus et les développeurs répondront à l’appel pour éviter l’abandon des lieux. (Photo gracieuseté Félix Hamel)
Logements sociaux et appartements figurent dans les plans de l’architecte. (Photo gracieuseté Félix Hamel)
Le complexe de textile aurait le potentiel de devenir un milieu de vie. (Photo gracieuseté Félix Hamel)
Un marché public animerait la vie du quartier des Tisserands, selon un récent diplômé en architecture à la maîtrise. (Photo gracieuseté Félix Hamel)