Voyage annulé et quarantaine au menu de Jérôme Blais

GOLF. Le professionnel de golf Jérôme Blais s’attendait à connaître tout un printemps, avec quatre voyages organisés et un nouveau boulot comme pro en tire au Golf Château Bromont. Mais ça, c’était avant que le coronavirus (COVID-19) ne prenne tout le plancher.

Le golfeur magogois se trouvait en République dominicaine en compagnie de quelques dizaines de golfeurs, la semaine dernière (11 au 18 mars), lorsque la crise sanitaire a éclaté au Québec.

Même s’il était en contact quotidien avec son employeur (Voyages Gendron), il était loin d’imaginer l’ampleur de la situation au Québec. «On nous faisait des comptes-rendus, mais, de notre côté,  il n’y avait pas de branle-bas de combat en République. C’était un voyage de golf tout à fait normal. Même le retour s’est fait sans trop de problèmes», a expliqué le golfeur-accompagnateur.

«Lors des derniers jours, certains ont évoqué la possibilité de revenir au pays plus rapidement, mais c’était quand même assez compliqué de devancer tout ça pour gagner une journée ou deux seulement», a-t-il ajouté.

À l’instar de tous ses participants, Jérôme Blais a dû se placer en quarantaine pour 14 jours, dès son arrivée au Québec. Ce qui inclut de se séparer de son fils et de sa conjointe pour une période prolongée. «C’est difficile de rester loin de ses proches, mais je comprends très bien la situation. Ces mesures-là sont importantes si on veut empêcher la progression du virus», fait-il valoir.

Quant à son horaire professionnel des prochaines semaines, il risque d’être passablement chamboulé. «Mon prochain voyage accompagné à La Romana (début avril) est déjà annulé. Et pour mes deux autres voyages prévus plus tard en Arizona, on va attendre de voir comment ça évolue. Mais pour le moment, c’est sûr que ça ne regarde pas bien», avoue-t-il.

«J’espère seulement que la saison de golf ne sera pas complètement annulée. Selon moi, ce sport est l’un des plus sécuritaires si l’on respecte certaines mesures. Il se déroule en plein air, et c’est très facile de ne pas s’approcher des autres joueurs, en adaptant quelques règles. Et je crois aussi qu’à moyen terme, on va devoir trouver des façons pour profiter de certains loisirs à l’extérieur. Il en va de la santé mentale et physique des gens», a-t-il conclu.