Le Refuge Lobadanaki en vedette à Canal Vie

FAUNE. Le grand public aura droit à un accès privilégié au Refuge Lobadanaki de Saint-Étienne-de-Bolton, dès le 4 mars prochain, avec la diffusion de la nouvelle émission «Sauvages et orphelins» à Canal Vie.

Le Refuge Lobananaki, qui se spécialise dans la réhabilitation des animaux sauvages du Québec, fait partie des six refuges présentés dans cette série documentaire de huit épisodes.

Les propriétaires Anne-Marie Demers et son conjoint, ainsi que leurs deux jeunes enfants ont accueilli une équipe de  production l’an dernier pour montrer les coulisses de leur travail au quotidien. «Ce furent trois journées intenses de tournage, à raison de huit à dix heures par jour. Ils sont venus notamment au printemps puisqu’il s’agit de la période de l’année où nous recevons le plus de bébés orphelins», affirme Mme Demers.

Puisque l’endroit n’ouvre ses portes aux visiteurs que depuis peu, et ce, de manière sporadique, cette participation ne visait aucunement à augmenter la popularité des lieux, situés à même la propriété de la famille. «On l’a fait pour éduquer les gens, car la triste réalité est que la faune du Québec est en détresse et les activités humaines en sont la principale cause, dénonce la responsable. Si les gens apprenaient à cohabiter avec elle, au lieu de vivre en parallèle, ils découvriraient des expériences les plus extraordinaires.»

Le premier épisode de «Sauvages et orphelins» sera diffusée le 4 mars à 19 h 30.

 

Des visites durant la relâche

Pour ceux qui ont raté les premières ouvertures du Refuge, il sera possible de se reprendre dans quelques jours à l’occasion de la Semaine de relâche.

Pour ce faire, il est obligatoire de réserver pour l’une des visites guidées, d’une durée d’environ 1 h 30, au coût de 20 $ (16 ans et plus) et 12,50 $ (6 ans et plus). «Les visiteurs ne voient que les animaux de la ferme et du sanctuaire d’accueil, qui vivent chez nous de manière permanente. On ne veut pas exhiber les animaux en réhabilitation, car notre but premier demeure de les relâcher dans leur millieu naturel. C’est la mission même du refuge et non celle de devenir un zoo», conclut Anne-Marie Demers.

Pour plus d’information: www.refugelobadanaki.ca