Orford devra sacrifier la maison blanche pour construire un centre communautaire

AFFAIRES MUNICIPALES. Un centre communautaire estimé à un maximum de 1,7 M$ est dans l’air au Canton d’Orford. Ce projet nécessitera toutefois la déconstruction de la maison blanche située au cœur de Cherry River.

La présentation de ce futur lieu communautaire a été faite devant la population, lundi dernier. Les élus ont rappelé que cette conclusion a été retenue après quelques consultations publiques et l’adoption de la Politique de la famille et des aînés.

Selon le conseil, l’absence d’un lieu communautaire et le besoin grandissant d’espaces pour la collectivité figurent parmi les facteurs et attentes exprimées, qui ont convaincu ses membres d’aller de l’avant.

«Nous nous réjouissons d’être enfin prêts à présenter à la population le fruit de notre réflexion, affirme la mairesse Marie Boivin. Les motivations sont grandes et nous espérons que la population adhérera au projet identifié en tenant compte de ses attentes. C’est un projet réaliste et grandiose en même temps.»

 

Un emprunt de 1,25 million de dollars

Ce projet devra cependant obtenir l’appui des citoyens puisqu’un emprunt de 1,25 M$ est requis pour payer une bonne partie de la facture totale. La Municipalité estime l’impact d’un tel emprunt pour une résidence de 325 500 $ à environ 27 $ par année dès 2022. Marie Boivin ne voit pas beaucoup d’obstacles se dresser, car la «réaction de la population a été positive lundi soir».

Les élus motivent leur choix de se départir de la maison blanche du 2304, chemin du Parc, par les conclusions tirées par deux firmes d’architectes différentes. En outre, le futur centre serait adjacent au parc de la Rivière-Aux-Cerises, un lieu de plus en plus fréquenté par les familles.

«Le changement de vocation nécessaire, la vétusté, les coûts majeurs, la modification du style architectural, l’optimisation de l’espace, la sécurité, la prise en compte des investissements réalisés sont autant de facteurs qui conduisent la Municipalité à miser sur un nouveau projet», lit-on par voie de communiqué.

«Nous recherchons un cachet architectural distinctif et une polyvalence dans son utilisation. Familles, aînés, organismes communautaires et visiteurs y trouveront leur place. Nous allons également collaborer avec les organismes concernés pour peaufiner le projet», ajoute Mme Boivin.

Si le processus se déroule comme le prévoit le conseil, les travaux pourraient commencer à l’automne 2020. Le Canton souhaite l’ouverture du nouveau pavillon à la fin du printemps 2021.