Projet de loi 9 sur l’immigration: il faut maintenant mettre en œuvre les mesures proposées

Alors que les parlementaires ont adopté, au cours de la fin de semaine, le projet de loi no 9, Loi visant à accroître la prospérité socio-économique du Québec et à répondre adéquatement aux besoins du marché du travail par une intégration réussie des personnes immigrantes, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de Commerce Memphrémagog (CCM) demandent que les mesures visant à faciliter le recrutement de personnes immigrantes par les employeurs québécois soient déployées le plus rapidement possible.

Il importe maintenant de terminer la mise en œuvre du système Arrima et de la plateforme permettant le recrutement direct des candidats à l’immigration par les employeurs, en plus de compléter la révision des critères de sélection. Les efforts concertés du gouvernement mèneront à un meilleur arrimage entre les compétences des personnes immigrantes et celles requises pour les postes à combler au sein des entreprises québécoises.

Ces changements auront un impact très important pour faciliter le recrutement de futurs employés, la régionalisation et donc, l’amélioration de l’intégration de l’immigration.

Pour la FCCQ et la CCM, le sentiment d’urgence entourant l’adoption de ce projet de loi doit maintenant motiver la mise en œuvre des outils permettant d’accueillir et intégrer les personnes immigrantes pour répondre aux besoins des entreprises du Québec.

À cette fin, la FCCQ et la CCM demandent que le contenu d’un éventuel règlement énonçant les obligations des employeurs, en ce qui a trait à l’embauche de personnes immigrantes, soit connu très rapidement. La FCCQ et la CCM comptent sur l’engagement du gouvernement à tenir compte des capacités des employeurs pour déterminer leurs obligations. Le ministre aura toute la collaboration de la FCCQ et de son réseau des chambres de commerce, alors qu’il s’est engagé à consulter les associations d’employeurs avant l’adoption du règlement, afin de ne pas alourdir les obligations des employeurs.

Plusieurs entreprises sont par ailleurs préoccupées par l’élimination des dossiers qui étaient en traitement dans l’ancien système d’analyse, car de nombreux demandeurs sont déjà en emploi au Québec. Il faut trouver des solutions et rassurer ces travailleurs, leurs familles et les employeurs qui les ont embauchés que personne ne devra repartir dans les prochains mois, alors que les entreprises font face tous les jours aux défis liés à la rareté de main-d’œuvre.

 

Stéphane Forget

Président-directeur général de la FCCQ.

Emmanuel Bouchard

Directeur général de la CCM