Bombardier suggère une option moins coûteuse pour l’avenir de l’aréna

AFFAIRES MUNICIPALES. L’ancien conseiller municipal de Magog, Michel Bombardier, a effectué une rare présence à l’hôtel de ville, le 4 mars dernier, pour tenter de convaincre les élus de faire marche arrière avec le complexe à deux glaces qu’ils souhaitent construire sur les terrains de l’école secondaire de La Ruche.

À la période de questions, il a suggéré qu’il était encore temps d’opter pour une solution moins coûteuse que celle ciblée à deux pas du boulevard des Étudiants. «Le coût de ce projet a bondi de 21 à 25 M$ en deux ans, sans aucune confirmation de subventions gouvernementales. Pourquoi ne pas considérer l’option de rénover l’actuel aréna tout en utilisant la patinoire de Stanstead ou d’ajouter une glace au parc de l’Est?», questionne l’ancien candidat à la mairie en 2013.

M. Bombardier remet en question l’absence de surtaxes payées par certains utilisateurs de l’aréna, car ces étudiants de l’extérieur de Magog fréquentent La Ruche. «Plusieurs connaissent le truc, car au lieu de payer une surtaxe en s’inscrivant au hockey mineur, les parents envoient jouer leurs enfants au hockey avec l’équipe de La Ruche, sans passer par l’organisation du hockey mineur. Le conseil est au courant de cette situation depuis cinq ans, mais ça ne bouge pas», déplore-t-il.

L’ancien conseiller rappelle qu’un nouvel aréna à La Ruche ne profiterait qu’à seulement 90 jeunes de cette école secondaire, sans compter les Cantonniers, dont 36 de l’extérieur de Magog.

Magog garde le cap sur la Ruche

La mairesse de Magog, Vicki-May Hamm, avoue que l’option la moins coûteuse demeure possible si Québec et Ottawa n’accordent aucune subvention. «On préfère néanmoins construire une seconde glace à La Ruche, car on ne peut même pas aménager une autre patinoire sur l’actuel site de l’aréna. Je rappelle qu’une étude a confirmé les réels besoins d’une seconde glace à Magog», insiste-t-elle.

Mme Hamm est convaincue qu’un complexe sportif offrant plusieurs services sous le même toit permettra d’attirer des compétitions d’envergure et de conserver des élèves à Magog.

La première magistrate partage cependant une partie du point de vue de son ancien adversaire politique en ce qui concerne la tarification imposée aux élèves et sportifs de l’extérieur de Magog. «Nous révisons actuellement notre entente avec la Commission scolaire pour l’utilisation des différents plateaux sportifs, car il ne s’agit pas, pour l’instant, d’une situation gagnante pour les deux parties», concède-t-elle.

Vicki-May Hamm informe la population que la Ville sollicitera les autres municipalités de la MRC pour financer la construction du complexe à deux glaces, un peu comme elle a fait avec le Centre sportif de la Ruche.