La Lichette est officiellement considérée comme perte totale

CONSTRUCTION. Trois mois après le dévastateur incendie du 16 octobre dernier au centre-ville de Magog, le bâtiment abritant la crèmerie La Lichette est officiellement considéré comme une perte totale.

Le propriétaire Ronald Pomerleau n’a su qu’en janvier dernier par ses assureurs que son édifice coûtera moins cher à remplacer qu’à rénover. Il a demandé un permis de démolition à la Ville de Magog, le 12 février dernier. Il attend une réponse en espérant procéder à la démolition dans les prochaines semaines.

M. Pomerleau souhaite maintenant vendre le terrain aux propriétaires de La Lichette, Marie-Josée Leduc et Luc Tétreault, qui pourraient alors prendre le relais afin de superviser une nouvelle construction.

M. Tétreault demeure prudent avant de devenir propriétaire d’un futur bâtiment à vocations commerciale et résidentielle. «Je préfère finaliser le dossier avec mes assurances, mais ça m’intéresse, confirme-t-il. Dans le meilleur des mondes, en effet, on reconstruit et on rouvre La Lichette.»

M. Tétreault prévient cependant sa clientèle qu’une nouvelle Lichette ne sera sûrement pas fonctionnelle l’été prochain, compte tenu des délais qui s’étirent.

Rappelons qu’un incendie a complètement détruit trois bâtiments, en octobre dernier, jetant à la rue 26 personnes et provoquant la fermeture de quelques commerces de la rue Principale.