Un circuit coloré guidé à la Flambée des couleurs

NATURE. La ville de Magog et les municipalités environnantes ont la chance d’être entourées de sites naturels exceptionnels où l’automne apporte la Flambée des couleurs. Avec ses nombreux sentiers, le marais de la rivière aux Cerises fait partie de ces joyaux à découvrir.

À seulement quelques minutes du centre-ville de Magog, le Centre d’interprétation du marais (CIM) propose encore pour les deux prochaines fins de semaine, à raison de trois départs par jour, une activité d’interprétation du marais accompagnée d’un guide naturaliste.

Ce circuit d’une heure vous plongera directement dans l’habitat naturel de nombreux animaux dont la tortue, le raton laveur, le grand héron et la grenouille. Plus de 151 espèces d’oiseaux, telles que l’hirondelle bicolore et la mésange à tête noire, y nichent également au travers des différents pins, mélèzes, épinettes, bouleaux et érables colorés que l’on croise lors de la randonnée. Sans parler de la douce fragrance typique de l’automne qu’il est possible de humer tout au long du parcours.

Mais pourquoi les arbres perdent-ils leurs feuilles? demande Kim Dubois, guide naturaliste au marais de la rivière aux Cerises. «Le processus est simple. Le soleil se faisant de moins en moins présent et le froid s’installant peu à peu, les feuilles captent moins d’énergie et nourrissent moins l’arbre. La chlorophylle donnant cette belle couleur verte aux feuilles diminue peu à peu et est récupérée par l’arbre. Ainsi privées de lumière et de nourriture, les feuilles laissent apparaitre des pigments de rouge et de jaune, puis s’assèchent et meurent.»

Lors de ce tour guidé où la nature et la faune sont en parfaite communion, à l’orée d’une prairie, la guide naturaliste révèle que «de 1951 à 1970, un dépotoir à ciel ouvert était en activité au cœur du marais. Mais vers le milieu des années 1980, des actions ont été prises pour nettoyer le site. Des années plus tard, il y a tout de même des déchets tels que du verre, du métal ou des objets aussi gros que des matelas qui remontent à la surface chaque année sous l’action du gel et du dégel que l’on doit disposer adéquatement.» Cette révélation indique clairement qu’à une autre époque, la conscience environnementale n’était pas aussi développée qu’elle l’est aujourd’hui.

De retour au CIM après cette bouffée d’air frais, il est envisageable de visiter l’exposition gratuite de l’artiste peintre surréaliste Manon Potvin, ou bien de pique-niquer tranquillement sous les arbres multicolores et les chants des oiseaux.

La visite guidée est au coût de 5 $ et les départs se font à 10 h 30, 13 h et 14 h 30.