1/2 M $ et 30 emplois sur trois ans

AFFAIRES. Inauguration d’une nouvelle place d’affaires à Magog qui peut s’enorgueillir d’avoir Reader’s Digest comme principal client. L’entreprise Novadba, spécialisée en gestion de base de données, s’implante avec la ferme intention de dépasser la création d’une trentaine d’emplois d’ici trois ans.

Existant depuis 2010 à Saint-Jean-sur-Richelieu, Novadba qui cumule les contrats en Europe et aux États-Unis, a choisi le centre-ville de Magog pour prendre de l’expansion. Pourquoi? Jean-François Paquet, président de l’entreprise, énumère une série de raisons, en commençant par la beauté de la ville et la synergie entre les entreprises. Pour lui, une qualité de vie indéniable, jumelée à une proximité de Boston, sont des facteurs majeurs.

«Dès le mois prochain, des clients de Boston vont commencer à venir ici. C’est tellement beau ici! Et il y a de bons restaurants. Nous, on veut garder nos employés et la qualité de vie est importante», explique celui qui a convaincu Reader’s Digest de faire affaire avec Novadba plutôt qu’un concurrent en Inde.

M. Paquet gère maintenant une division de Reader’s Digest en Allemagne et il n’a pas eu peur d’investir ½ M $ pour s’implanter à Magog. «C’est à peu près 1600 bases de données qu’on gère», illustre-t-il, prévoyant peut-être manquer d’espace dans trois ans, et ce, même si son entreprise occupe toute la superficie au-dessus du restaurant Méchant steak.

En conférence de presse, le 21 octobre, il a insisté pour souligner que l’organisme Magog Technopole a fait toute une différence pour faciliter son arrivée, mais aussi pour la vision d’affaires qu’il entend développer en attirant des clients à Magog. Un point de vue partagé par Steve Trinque, de Megavolt, employant une trentaine de personnes lui aussi à Saint-Jean-sur-Richelieu, qui était sur place.

«Jean-François nous a approchés il y a quelques mois. Il m’a dit on a peut-être des projets qu’on pourrait travailler en commun. J’avoue que le corridor de l’autoroute 10 a un fort potentiel pour des entreprises comme la nôtre», soutient celui qui est également professeur à l’Université de Sherbrooke depuis 14 ans. Son entreprise de développement web et affaires électroniques pourrait éventuellement faire partie de grappes d’affaires que Magog Technopole prévoit activer.

La mairesse de Magog, Vicki May Hamm, y perçoit l’urgence de pousser davantage la conversion de l’ancienne usine Dominion Textile en incubateur et places d’affaires. «On espère un début des travaux en 2015», avance-t-elle, se réjouissant de la richesse créée par l’arrivée de quelques nouvelles entreprises ces derniers mois.