Les visiteurs partent à la découverte de Finesse Alpaga ranch

MANSONVILLE . Sur les 10 entreprises estriennes participant à la Journée portes ouvertes sur les fermes, qui se tenait le 7 septembre dernier, une seule était de la MRC de Memphrémagog. Il fallait se rendre à un jet de pierres de la frontière américaine, à Mansonville, pour contempler les alpagas de l’élevage Finesse Alpaga Ranch.

Par Marianne Dandurand

Il y a maintenant trois ans que les éleveurs Sonia Perron, Mario Roy et leur famille se sont établis sur cette propriété du chemin Rodrigue, qui abritait auparavant un élevage de cerfs. Ils participaient pour la première fois à cette journée chapeautée par l’Union des producteurs agricoles (UPA).

En grande majorité, ce sont des visiteurs adultes qui sont allés à la découverte de cet animal peu connu au Québec et du troupeau d’une quarantaine de têtes, bien que de l’animation pour les enfants ait été au programme. «Nos objectifs sont de faire connaître l’animal et notre entreprise», précise Mario Roy, se sachant à l’écart des autres fermes participant à l’événement. «Pour ceux qui viennent ici, ce sera probablement la seule visite de la Journée portes ouvertes. Mais ils sont très intéressés. Ils veulent acheter des bêtes, de la viande, de la laine.»

Bien que l’alpaga soit reconnu pour les qualités exceptionnelles de sa fibre hypoallergène, la tonte d’une bête, une seule fois par an, ne produit que six livres de laine. Sa vente, même une fois transformée, ne suffit pas à couvrir les dépenses liées à cet élevage. C’est en partie la raison pour laquelle Finesse Alpaga Ranch se consacre à la reproduction des animaux pour en venir à une lignée de prestige.

Les alpagas de cette ferme ont d’ailleurs été décorés de nombreux rubans lors de différents concours et intéressent non seulement certaines personnes voulant bonifier leur fermette avec une nouvelle race, mais commencent à être recherchés par les autres éleveurs. «Quand on vend des alpagas à une personne qui n’en a pas déjà, on les vend deux par deux, souligne l’éleveur, car ce sont des animaux très sociables. Ils s’ennuient s’ils sont seuls.» Quelques-uns des animaux de l’entreprise agricole sont d’ailleurs en pension pour d’autres propriétaires.