Des élèves détournent une tonne de matières organiques

RESPONSABILISATION. Des élèves de l’école secondaire de La Ruche ont démontré qu’une simple initiative, combinée avec de la volonté, peut se traduire par des résultats fort étonnants. En l’espace d’un an, ils ont réussi à détourner plus d’une tonne de matières organiques du site d’enfouissement.

Presqu’à chaque jour depuis novembre 2013, les huit élèves au cœur de ce projet de compostage se rendent à la cafétéria, à tour de rôle, afin de récupérer les surplus de nourriture. Parfois, les restes (salade, pain, pelure de fruits et légumes, etc.) sont si abondants que ces jeunes bénévoles repartent avec six et même sept chaudières remplies à ras bord. Une fois la fiche de pesée complétée, ils déposent leur collecte dans un bac conçu à cet effet dans la cour arrière de l’école.

Une routine pas toujours agréable, mais qui a permis de fil en aiguille de récupérer 1177 kg de matières organiques. En plus de réduire la charge polluante des lieux d’enfouissement, ce geste sauve des coûts puisque le compost est ensuite utilisé dans un jardin, situé sur le toit de l’établissement depuis trois ans.

«Nous respectons la règle des trois «R», car nous respectons l’environnement, nous nous responsabilisons et nous sommes rigoureux dans notre travail, explique l’une des horticultrices en herbe, Krystel Boudreau. Nous devons travailler beau temps, mauvais temps. Depuis que nous effectuons le compostage, nous sommes conscientisés aux problématiques de l’environnement et nous sensibilisons les gens autour de nous.»

Pour atteindre son objectif, le groupe d’élèves a été accompagné par leur professeure Julie Pruneau ainsi que par l’organisme Reconstruction harmonieuse de l’agriculture (RHA), responsable de ce projet intitulé «1, 2, 3… Compost». Dans son ensemble, la RHA vise à implanter 30 sites de compostage et à récupérer, au total, 25 tonnes de matières organiques dans trois régions du Québec.

«Les responsables de la RHA sont disponibles, engagés et très dynamiques, ajoute Alycia Lemoine. Ils nous ont bien formés et effectuent un excellent suivi. Il est important de mentionner que c’est grâce à des organismes comme eux, que l’on peut promouvoir l’importance de l’environnement, que l’on se préoccupe davantage de l’avenir de la planète et que nous sommes sensibles au fait que chaque petit geste compte.»

Notons la contribution financière du IGA Extra Gazaille par l’entremise du Fonds Éco IGA, qui est financé par les revenus générés par la vente de sacs de plastique.