De grandes responsabilités pour Jacques Demers

MI-MANDAT. Maire de Sainte-Catherine-de-Hatley depuis 2005, Jacques Demers est loin d’avoir fait le tour du jardin. À l’entendre parler, la politique municipale le passionne encore autant qu’à ses premiers pas dans ce milieu.

Les défis ont été grands pour le premier magistrat au cours des dernières années. Bien au-delà de ses fonctions municipales, il a été amené à prendre en charge d’importants dossiers sur la scène régionale, provinciale et même nationale

Un des mandats dont il est particulièrement fier est celui confié par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire en 2015, portant sur la reddition de comptes des Municipalités. «J’étais le seul élu sur le comité, c’est quand même quelque chose! Je suis parfois dur dans mes propos à l’endroit du gouvernement, et malgré tout, on fait appel à mes compétences. Ça doit vouloir dire que je fais du bon travail», fait-il observer en riant.

De plus, tout récemment, il a vécu de l’intérieur la ronde de négociations entourant le nouveau pacte fiscal des municipalités aux côtés notamment des maires de Québec et Montréal, Régis Labeaume et Denis Coderre. «Au cours des prochaines semaines, je vais prendre part aux discussions entourant la loi-cadre sur la gouvernance de proximité et il y a le Mont-Orford qui prendra beaucoup de mon temps. Les défis sont là, c’est très passionnant», témoigne-t-il.

Jacques Demers porte également plusieurs chapeaux au-delà d’être le premier magistrat d’une municipalité de plus de 2000 habitants. Il est le préfet de la MRC de Memphrémagog depuis 2011, vice-président de la Fédération des municipalités du Québec et membre du conseil d’administration de la Fédération canadienne des municipalités. «Si je peux prendre autant de responsabilités, c’est que j’ai la chance d’avoir une excellente équipe derrière moi. Je suis privilégié d’être si bien entouré. Ce sont des gens qui travaillent dans l’ombre, mais qui ont un rôle essentiel. Je pense par exemple au directeur général de la MRC, Guy Jauron, qui est un des meilleurs au Québec. Et pourtant, personne ne le connaît», ajoute-t-il.

Ayant déjà été courtisé par des partis politiques par le passé, M. Demers ne se voit pas briguer les suffrages comme député à court terme, sachant qu’une telle carrière exige d’importants sacrifices. «Je ne dis pas qu’un jour, je n’aurai pas le goût, mais pour l’instant, je n’y pense même pas. L’avantage, c’est que je peux concilier mon travail de politicien et d’homme d’affaires et surtout, le plus important, je passe du temps avec ma conjointe et mes trois enfants tous les jours», conclut-il.

Jacques Demers est propriétaire d’une entreprise d’insémination artificielle de bovins à Coaticook et associé dans le nouveau Complexe funéraire Charron-Lamoureux à Magog.