Montessori reçoit sa toute première subvention

ÉDUCATION. L’école Montessori a reçu la première subvention de sa jeune histoire des mains de la mairesse de Magog, Vicki May Hamm, totalisant la somme de 10 000 $.

Ce soutien financier a été accordé dans le cadre du programme de subventions aux entreprises qui permet à la Municipalité de verser un maximum de 100 000 $ à des entrepreneurs annuellement.

La première magistrate s’est dite fière du travail accompli par cette institution scolaire, qui a accueilli ses premiers élèves du secondaire en septembre dernier. «C’est un projet d’envergure pour Magog. En plus d’avoir créé une cinquantaine d’emplois à temps plein, il représente un attrait supplémentaire pour attirer les familles chez nous. Cette aide, quoique symbolique par rapport à l’ampleur du projet, signifie toute l’importance qu’on y accorde», affirme Mme Hamm.

L’un des promoteurs, Gilles Bélanger, s’est aussitôt empressé de reprendre au bond les propos de Mme Hamm, en affirmant que toutes les subventions, quel que soit le montant, sont les bienvenues. «Nous sommes une école privée qui est non subventionnée, ce qui est assez rare au Québec, soutient-il. Depuis le début, ce sont donc les parents et les donateurs qui financent ce projet. Simplement pour les travaux d’agrandissement, on parle quand même d’un investissement de près de 5 M $. Je peux donc vous assurer que cet appui est grandement apprécié.»

Concrètement, cet argent a servi à la construction d’une aire de jeu extérieure pour les enfants du préscolaire, qui est entièrement aménagée sur du tapis synthétique.

Actuellement, l’école Montessori accueille une seule classe de niveau secondaire, composée d’une vingtaine d’élèves. Les responsables prévoient ajouter un nouveau groupe chaque année pour une possibilité de sept au total. Cette capacité est conditionnelle à l’aménagement d’un nouveau campus, dont l’ouverture est prévue pour septembre 2016.

«Nous avons encore plusieurs possibilités de développement. À peine 20 % de notre terrain d’une superficie de six acres est utilisé, donc ce n’est pas l’espace qui manque. On envisage même une quatrième phase qui suivrait celle pour le campus du secondaire, mais je ne peux en dire davantage pour l’instant!», conclut M. Bélanger avec enthousiasme.