Les policiers rangent leur vélo au centre-ville de Magog

SURVEILLANCE. Les policiers de la Régie de police de Memphrémagog (RPM) qui sont attitrés au centre-ville de Magog délaisseront les vélos cet été au profit d’une bonne marche de santé.

Malgré le succès de cette initiative à deux roues au cours des dernières années, la RPM veut tester une nouvelle façon de faire dans le déploiement de ses effectifs. Ainsi, les agents qui auront à surveiller la rue Principale et ses environs devront le faire à pied, du moins, durant un certain nombre d’heures.

Comme l’explique le directeur Guy Roy, cette nouvelle façon de faire va notamment permettre un rapprochement avec la population. «Il y a déjà eu un policier en permanence qui se promenait au centre-ville, mais ça remonte aux années 1990. On veut en faire l’essai de nouveau de manière à s’adapter aux besoins des citoyens, qui évoluent constamment», explique-t-il.

Par le passé, ceux qui étaient habitués de croiser les cyclistes en uniforme ne devraient pas voir une énorme différence. Car selon le chef Roy, le temps passé par ses patrouilleurs au centre-ville demeurera le même. «La grande différence est que les heures seront davantage répandues dans une journée contrairement à nos policiers à vélo, qui étaient présents de manière consécutive à des heures fixes, précise le directeur. De plus, ce ne sera pas toujours les mêmes policiers contrairement à ceux qui étaient formés pour patrouiller en vélo.»

En plus de surveiller notamment les parcs et la rue Principale, ces agents devront aussi répondre aux urgences de l’ensemble de ce secteur. Donc, au besoin, ils auront toujours leur auto-patrouille à proximité pour intervenir dans les meilleurs délais possible.

«Ce n’est pas parce qu’il n’y aura pas de policier à vélo qu’on va mettre plus de temps pour augmenter le nombre de billets d’infractions ou arrêter davantage de motocyclistes aux silencieux non conformes. Nos policiers vont faire le même travail qu’actuellement, mais de manière différente tout simplement», conclut-il.