Poursuite de 491 000 $ contre le Comptoir familial de Magog

Une Magogoise réclame une somme de 491 000 $ au Comptoir familial de Magog à la suite d’une blessure subie à une main en janvier 2005, lorsqu’elle s’y est rendue pour y déposer des vêtements.

Le panneau de la chute des vêtements s’est refermé sur sa main, lui causant une fracture de la phalange moyenne de l’index gauche. Différents traitements ne semblent pas avoir amélioré son sort jusqu’à une autre opération en décembre 2005.

Sa requête insiste sur des douleurs continuelles qui la réveillent la nuit, en plus de l’empêcher d’utiliser sa main gauche pour effectuer ses travaux.

Elle réclame une compensation financière, car elle prétend avoir subi une incapacité totale temporaire d’une durée d’un an, suivi d’une incapacité partielle permanente de 30 %.

Selon la plaignante, ces inconvénients l’ont empêché d’opérer son foyer d’accueil pour enfants associé au Directeur de la protection de la jeunesse. Elle exige donc un dédommagement pour le préjudice moral, physique et pécuniaire pendant dix ans. Selon elle, le Comptoir familial de Magog, situé sur la rue Lasalle, est responsable de ses problèmes.

La Cour supérieure entendait cette cause au Palais de justice de Sherbrooke, le jeudi 11 septembre. Un jugement devrait être rendu d’ici quelques semaines.

La survie de cet organisme communautaire n’est pas compromise pour autant, car le Comptoir familial est couvert par des assurances responsabilités

Il s’agit du premier accident du genre à survenir sur la propriété de cet organisme depuis ses 40 années d’existence.