Un GBC plus accessible, mais tout aussi imprévisible

GRAVEL BIKE. En ajoutant un parcours de 100 km à leur éventail, les organisateurs du 6e GBC 500 (4 au 7 octobre) ont voulu rendre cet événement accessible à un plus grand nombre de cyclistes et adeptes de gravel bike. Mais n’allez pas croire que ce sera une balade dans le parc pour autant.

À l’instar des autres trajets de 500 et 200 km, la randonnée de 100 km devrait réserver son lot de surprises à ses participants. Sans oublier un dénivelé non négligeable.

Mais peu importe la distance, ce défi cycliste permettra de découvrir plusieurs chemins de gravier des Cantons-de-l’Est, une denrée de plus en plus recherchée par les amateurs de vélo.

Le GBC 500 permet de découvrir des secteurs parfois méconnus de l’Estrie, à travers une multitude de routes de campagne et de chemins de gravier. (Photo gracieuseté -Endurance Aventure)

Ils seront d’ailleurs près de 200 (un record), ce samedi 4 octobre, à prendre le départ au parc de la Pointe Merry, entre 6 h et 9 h.

Parmi le groupe, des cyclistes de partout au Québec, mais aussi des Maritimes, de l’Ontario, des États-Unis et même de la France.

Outre les cyclistes un peu plus récréatifs, on retrouvera quelques athlètes d’élite dans les différents pelotons. Félix Bouchard, vainqueur du 500 km en 2024, sera d’ailleurs sur place pour “défendre son titre”.

Christian Vachon (qui n’a plus besoin de présentation), le triathlète magogois Mickaël Simard, le champion du CanadaMan, Antoine Jolicoeur, et l’expérimentée Josée Ross (plus de 100 triathlons à son actif) font également partie des inscrits.

Bon nombre de participants du 100 et du 250 km seront de retour au bercail dès samedi, alors que les autres auront jusqu’à mardi pour compléter leur parcours au rythme qui leur convient. Une pause obligatoire devra être observée entre minuit et 6 h, au terme de chaque journée.

Tête d’affiche du GBC depuis ses débuts, l’Olympienne Lyne Bessette ratera le départ pour la première fois en six ans, en raison d’une blessure à un bras. Elle sera toutefois bien présente puisqu’elle agira comme analyste aux côtés de l’animateur Gilles Péloquin, en plus de donner un coup de main à l’équipe médias.

Comme à l’habitude, les points de contrôle obligatoires permettront aux cyclistes de découvrir quelques attractions gourmandes ou touristiques le long des différents parcours.

Parce que le GBC, c’est beaucoup plus que du vélo.