Tout un cadeau d’anniversaire pour la maman de Gabriel Perreault

LNH. La Magogoise July Bergeron aurait difficilement pu avoir un plus beau cadeau d’anniversaire, le 28 juin dernier, lorsque son fils Gabriel Perreault a été choisi en première ronde par les Rangers de New York, lors du repêchage annuel de la Ligue nationale de hockey.

Assise dans la première rangée du Bridgestone Arena en compagnie de son conjoint Yanic Perreault et de leurs trois autres enfants (Jérémy, Liliane et Jacob), Mme Bergeron a vécu le rêve de bien des parents de hockeyeurs en entendant le nom de son enfant être prononcé par une équipe du circuit Bettman.

July Bergeron, Gabriel Perreault et Yanic Perreault ont vécu une semaine riche en émotions à Nashville, à l’occasion du repêchage de la LNH. (Photo gracieuseté)

Et la joie était grande, même si elle avait déjà vécu un scénario similaire en 2020, alors que Jacob avait été aussi choisi en première ronde (27e au total) par les Ducks d’Anaheim.

« C’était une belle soirée il y a trois ans, mais comme le repêchage était en ligne, nous avions célébré ça de façon plus intime avec des parents et des amis dans un restaurant de Magog. Cette fois-ci, on a eu droit à l’expérience au complet, avec des milliers de spectateurs et la retransmission en direct à la télé », compare-t-elle.

« On a passé une belle semaine à Nashville, remplie de meetings avec les équipes, d’activités spéciales, de cocktails et autres. Le soir du repêchage, Gab a même eu droit à un tapis rouge avant son entrée à l’aréna », ajoute Mme Bergeron.

Gabriel Perreault a dû se « déguiser » en vedette country lors d’un tapis rouge précédant le repêchage à Nashville. (Photo gracieuseté)

Cette dernière a aussi beaucoup apprécié la présence d’une trentaine de membres des familles Bergeron et Perreault, qui n’ont pas hésité à faire 17 heures de voiture pour assister à l’événement. « Il y a de grands amateurs de hockey dans nos deux familles et nous étions contents de les avoir près de nous. »

« Original 6 »

En raison de leur position dans les estrades, les Bergeron et Perreault ont été vus régulièrement à la télévision durant la première ronde, particulièrement quand Gabriel se levait pour aller féliciter un coéquipier qui venait d’être repêché avant lui.

Même si certains observateurs s’attendaient à voir sortir le jeune Perreault beaucoup plus tôt qu’au 23e rang, July Bergeron jure que son fils n’a jamais montré de signes d’impatience.

« Il ne s’était pas fait d’attente, et surtout, c’est quelqu’un de très calme. Quand un joueur qu’il connaissait était sélectionné, il était simplement content pour l’autre ».

Gabriel Perreault a fait ses débuts de hockeyeur à Magog, dans la catégorie prénovice. Déjà à cet âge, on pouvait remarquer tout le plaisir qu’il avait à se retrouver sur la glace. (Photo archives – Marco Bergeron)

La maman du hockeyeur de 18 ans n’a également pas fait de cas lorsque les Blackhawks de Chicago – équipe pour laquelle Yanic travaille – ont laissé passer la chance de le choisir au 19e rang. « Sincèrement, tout ce qu’on voulait, c’était qu’il soit sélectionné, peu importe l’endroit. Mais j’avoue qu’il y a un cachet spécial à faire partie d’une formation du « Original 6″, qui a autant d’histoire. En plus, Gaby nous a dit qu’il avait toujours aimé leur chandail », relate July Bergeron.

Au cours des derniers jours, Gabriel Perreault a fait plus ample connaissance avec l’organisation des Rangers et l’environnement de la Grosse Pomme, lors du camp de développement des recrues. À compter de septembre prochain, il devrait évoluer à Boston College, dans la NCAA, tout comme cinq de ses coéquipiers de l’équipe américaine des moins de 18 ans.

« Je vais maintenant avoir un fils sur la côte Ouest (Anaheim), un fils dans l’Est (New York) et un chum qui se trouve à peu près au milieu (Chicago) », conclut Mme Bergeron en riant.