L’expédition Montréal-Rimouski complétée avec brio par un couple de kayakistes

FLEUVE. Malgré les soubresauts météorologiques et quelques avaries, Luka Desautels et Gabrielle Piché ont accompli leur défi de relier Montréal et Rimouski en kayak double, après avoir pagayé plus de 550 km sur le fleuve Saint-Laurent.

Le couple estrien est arrivé au port de Rimouski le 29 juillet dernier, après avoir pris le départ sur la Rive-Sud de Montréal le 15 juillet.

Les deux aventuriers souhaitaient vivre une expérience hors du commun, tout en amassant de l’argent pour la Fondation du cancer du sein du Québec. Dans les deux cas, ils peuvent dire mission accomplie, ayant même dépassé leur objectif financier (6000 $) de près de 1000 $ au moment d’écrire ces lignes.

Ayant déjà réalisé le traversée Montréal-Rimouski en solo en 2019, Luka Desautels a pris plaisir à renouer avec le Saint-Laurent, mais cette fois en compagnie de sa conjointe. « Je dirais que c’était plus facile de le faire en duo plutôt qu’en solo. Avec un kayak tandem, on peut atteindre une meilleure vitesse de croisière », a fait valoir l’ex-Magogois maintenant établi à Sherbrooke.

Cette nouvelle dynamique n’a toutefois pas empêché le couple de vivre quelques imprévus, causés notamment par les conditions météo. « J’ai brisé une pagaie en naviguant dans de grosses vagues. Gabrielle a dû prendre la relève avec ses gros bras en pagayant pour deux », lance M. Desautels en riant.

« Il y a aussi une journée où l’on a dû naviguer à la boussole, parce que c’était très difficile de s’orienter. J’ai évité de raconter cet épisode à ma mère cette journée-là », relance sa conjointe sur le même ton.

À peine revenu au Québec, le couple Desautels-Piché mijote déjà de nouveaux projets d’aventure.

Une expédition dans la région de New York pourrait être dans les plans, mais une descente de la rivière Saint-François pourrait aussi se matérialiser dès le printemps 2023.

« On peut faire un bon bout sur la rivière Saint-François et même se rendre jusqu’au fleuve Saint-Laurent. Par contre, la prochaine fois, ce sera dans un canot et on va amener notre chien avec nous. J’ai trouvé ça trop difficile d’être séparée de lui durant plus de deux semaines », a avoué Gabrielle Piché.