Ils vont pagayer 550 km sur le fleuve en kayak double

SAINT-LAURENT. Luka Desautels et sa conjointe Gabrielle Piché ont prévu tout un projet pour leurs vacances estivales alors qu’ils relieront Montréal et Rimouski via le fleuve Saint-Laurent, à bord d’un kayak double.

Cette randonnée nautique de 550 km, intitulée « Pagayer pour guérir », s’amorcera ce vendredi 15 juillet devant le parc Marie-Victorin à Longueuil, et devrait se terminer 13 ou 14 jours plus tard au quai de Rimouski. Quotidiennement, ils effectueront une distance de 40 km sur l’eau.

« Ça pourrait tout de même s’étirer de quelques jours, puisque nous demeurons à la merci des éléments », rappelle Luka Desautels, qui avait effectué la même traversée en solo, en 2020.

Originaire de Magog, mais demeurant maintenant à Sherbrooke en compagnie de sa conjointe, le kayakiste aventurier est conscient que cette expédition en duo apportera d’autres défis. 

« Je ne suis pas très nerveux dans la vie, mais parfois, je devrais l’être un peu plus, dit-il en riant. J’ai même tendance à être un peu téméraire lorsque je suis seul. Cette fois, je devrai être soucieux de l’autre personne qui est avec moi et ne pas prendre de risque inutile ».

« Gabrielle est en contrepartie plus prudente, alors on va s’équilibrer », estime l’ex-Magogois de 32 ans.

En plus de composer avec la température, les marées et autres imprévus qui peuvent survenir sur le Saint-Laurent, les deux kayakistes devront être autonomes pour se nourrir et s’héberger. « Nous allons apporter de la nourriture déshydratée et nous sommes équipés pour camper chaque soir. Par contre, certaines personnes que j’avais rencontrées lors de mon premier périple nous ont aussi offert de nous héberger certains soirs en cours de route », a précisé Luka Desautels.

Ayant choisi de jumeler sa première expédition avec une collecte de fonds pour l’hôpital Sainte-Justine, M. Desautels espère cette fois remettre un montant de 6000 $ à la Fondation du cancer du sein du Québec.

Il a choisi cet organisme afin de rendre hommage à l’une de ses tantes (Julie Roy, qui apparaît avec lui sur la photo) qui a dû affronter cette maladie récemment, mais qui va beaucoup mieux aujourd’hui. « Quand tu vois des femmes traverser leur épreuve avec autant de courage, c’est une belle motivation pour réussir à notre tour notre traversée Montréal-Rimouski », plaide-t-il.

Pour connaître tous les détails ou contribuer financièrement à la cause, visitez le pagayerpourguerir.ca.