«On a même dû refuser des inscriptions de dernière minute»

BILAN. L’histoire d’amour entre les athlètes et le triathlon TriMemphré est loin de s’essouffler, quand on constate que 2252 participants étaient présents à Magog, le week-end dernier, pour cet événement sportif de grande envergure.

Bien qu’il s’attendait à franchir la barre des 2000 athlètes, l’organisateur René Pomerleau a été surpris par le nombre de demandes, la veille de la course. «On a même dû refuser des inscriptions de dernière minute. Il y a encore des gens qui ignorent qu’il est préférable de s’inscrire en ligne, à l’avance», a expliqué le grand manitou du TriMemphré.

«Ça m’a fait mal au cœur de dire non à certaines personnes, et on va essayer de trouver un moyen l’an prochain pour remédier à cette situation», a-t-il poursuivi.

Tenu sur deux avant-midi, le TriMemphré s’est déroulé rondement, avec un lac relativement calme et une température particulièrement agréable. «Il y a toujours de petites choses à améliorer, mais dans l’ensemble, on a une formule intéressante. En tenant l’événement sur deux jours, on permet la réouverture des rues plus tôt en journée. Et étant donné que plusieurs de nos bénévoles sont aussi des membres du Club de triathlon Memphrémagog, ça leur donne la chance de faire du bénévolat une journée et compétitionner l’autre», a ajouté M. Pomerleau.

«On a vraiment une belle gang de bénévoles. Ce qu’on se fait souvent dire, c’est qu’on a une organisation digne de la Coupe du monde. À titre d’exemple, nous avons accueilli des gens de l’Alberta qui étaient déjà venus ici pour les Jeux du Canada et les Championnats canadiens. Même si nous n’avions pas de compétition nationale cette année, ils ont tenu à venir à Magog parce qu’ils adorent notre course», a fait valoir le responsable de l’événement.

Même s’il dirige le TriMemphré depuis 21 ans, René Pomerleau éprouve toujours autant de plaisir à voir les participants de tous les âges. «J’ai toutefois un coup de cœur pour les plus jeunes. Quand je vois des enfants de 4 et 5 ans sortir de l’eau avec le sourire, ça n’a pas de prix», a-t-il conclu.